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MÉTHODE NOUVELLE

paux éléments de succès des forges au charbon de terre. Il en sera autrement dans les nouveaux types d'usines

qu'il s'agit de créer, où des foyers d'affinerie seront annexés en grand nombre à des fours à flamme et à des laminoirs fonctionnant régulièrement avec le concours de machines à vapeur. On se trouvera alors conduit à des solutions qu'on n'a point encore obtenues, par la seule raison qu'elles n'ont point été suffisamment cherchées. En me fondant sur les faits que l'expérience a révélés jusqu'à ce jour, j'ai indiqué (PL IX, fig. 5 à7) le point de départ des essais à entreprendre à ce sujet. J'ai admis, d'une part, que le cinglage des loupes provenant des foyers d'affinerie sera exécuté au moyen de marteaux-pilons à vapeur ; de l'autre, que l'étirage des barres et le forgeage des billons seront opérés suivant

deux systèmes principaux. Dans le premier, on emploiera les marteaux de forges ordinaires, en amortissant au moyen d'un volant le choc imprimé au système

tournant par le soulèvement du marteau ; dans le second, on emploiera des marteaux à ressort où ce choc se trouve supprimé, et pour lesquels, en conséquence, le mouvement peut être transmis au système tournant au moyen de simples courroies. Les avantages qui résulteraient de ce dernier mode

de transmission commencent à être appréciés : deux habiles ingénieurs mécaniciens, M. Jean Schmerber fils, de Tagolsheim (Haut-Rhin) , et M. de Coster, de Paris, m'ont communiqué des résultats fort intéressants touchant l'établissement de marteaux de forges dont le mouvement se règle de cette manière avec une extrême facilité. M. Schmerber amortit, par l'interposition d'un dou-

ble ressort en caoutchouc vulcanisé, la réaction du

POUR LA FABRICATION DU FER.

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choc de la came sur le système tournant; il augmente, il diminue et il annule à volonté, au besoin d'une ma-

nière instantanée, l'effort exercé par la courroie, en faisant porter celle-ci, plus ou moins, sur deux poulies contiguës, dont l'une est folle sur son axe, tandis que l'autre reçoit toute l'impulsion qui lui est constamment communiquée par le moteur. M. de Coster fait intervenir des ressorts en acier, et il règle le mouvement du marteau par un système qui lui est propre ; il applique ici d'ailleurs avec succès l'ingénieux système dont il est l'inventeur et qui consiste

à transmettre le mouvement au moyen d'arbres de couche animés de très-grandes vitesses, et il parvient ainsi à annuler, pour ainsi dire, l'usure des courroies, en réduisant presqu' à rien l'effort qu'elles ont à exercer. Les flammes et les gaz sortant des fourneaux et des foyers de l'usine sont introduits en totalité, ainsi qu'on l'a indiqué ci-dessus (1 2) , à l'origine de la troisième section de la galerie àligneux , pour y produire les phénomènes calorifiques nécessaires à la préparation de ce combustible, et ils se rendent de là dans la cheminée de tirage.

Ces fourneaux et ces foyers étant établis dans quatre halles différentes, doivent être reliés avec la galerie à ligneux au moyen de canaux d'une étendue considérable. En l'approchant cette convenance de celle qui oblige à produire la vapeur nécessaire aux machines, au moyen des flammes et des gaz disponibles, je me suis trouvé conduit à la disposition générale proposée sur les Pl. IX

et X. Les chaudières à vapeur sont de simples tubes cylindriques, dont les surfaces extérieures sont constamment léchées par la flamme dans le même sens, et qui se trouvent alignées dans les directions comprises entre les divers fourneaux et l'extrémité de la galerie. La réparation d'une chaudière ne devant point inter-.