Annales des Mines (1853, série 5, volume 3)
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SÉPARATION
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J'ai trouvé :
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exact que la plupart de nos procédés analytiques les gr.
Oxydede cuivre. i,..227 contenant 0,979 de cuivre. Oxyde de nickel. 0,500
La dissolution séparée de l'iodure de cuivre par la filtration a donné trois cinquièmes de milligramme de cuivre en la traitant par l'hydrogène sulfuré. 5° Enfin j'ai dissous Ig,244. de/cuivre dans de l'acide nitrique et j'y ai ajouté du carbonate de manganèse,
du nitrate de fer, de l'oxyde de zinc, du sulfate de nickel, du nitrate de cobalt, de l'acide arsénieux et de
c
DE QUELQUES OXYDES MÉTALLIQUES.
l'antimoine métallique. L'excès d'acide a été évaporé, puis j'ai versé dans le matras de l'eau et de l'acide tartrique. Quand la dissolution a été complète, le cuivre a été précipité comme dans les deux cas précédents, et j'ai obtenu 1g,557 d'oxide de cuivre , contenant ig,2428 de cuivre métallique. Les autres métaux n'ont point été dosés ; je me suis contenté de rechercher le cuivre dans leur dissolution et je n'en ai pas trouvé de trace. L'iodure de cuivre avait entraîné du fer ; je l'ai séparé en versant de l'ammoniaque dans la dissolution de l'iodure de cuivre traité par le chlore. Le précipité d'oxyde de fer pesait seulement 0g,001 et aurait pu être négligé dans une analyse moins rigoureuse. Il résulte de ces expériences que l'iode dissous dans de l'acide sulfureux précipite le cuivre dans le sulfate et le nitrate additionnés d'acide sulfureux plus empiétement que l'acide sulfurique ne précipite la baryte de ses dissolutions. Car dans 200 grammes de liqueur il n'est resté que o,0004 de cuivre, tandis que dans une quantité égale de dissolution de chlorure de barium précipitée par l'acide sulfurique j'ai trouvé à peu près og,002 de sulfate de baryte. Ce moyen de séparation du cuivre est donc aussi
plus rigoureux.
Séparation du cuivre et du mercure. Le procédé ditserrRetiont du précédent ne peut servir à séparer le cuivre du mer- T;iercuret. cure. Cette séparation peut se faire exactement en neutralisant la dissolution des deux métaux par du carbonate de soude, ajoutant du cyanure de potassium en quan-
tité suffisante pour redissoudre le cyanure de cuivre qui se précipite d'abord, puis versant du sulfhydrate d'ammoniaque qui ne précipitera que le mercure.
Quand on du sépare.n Séparation du cuivre et du bismuth. cuivre et du précipite le cuivre à l'état d'iodure et qu'il se trouve du bismuth. bismuth en dissolution, la presque totalité de ce métal se précipite avec l'iodure de cuivre en colorant ce dernier en brun. On séparera facilement ces deux métaux par le même procédé qui sert à séparer le manganèse du cobalt et que je vais décrire.
Séparation du manganèse et du cobalt , du mangaLe procédé que je propose pour précipiter le manganèse quand il se trouve en dissolution avec du zinc, du cobalt et du nickel, donne des résultats très-exacts et est d'une application des plus faciles. Ii est fondé sur la propriété qu'a le carbonate de manganèse d'être insoluble dans le cyanure de potassium, tandis que les carbonates de zinc, de cobalt de nickel et même de cuivre sont, au contraire, trèsnèse et du zinc, etc.
solubles dans ce réactif. Quand on a fait cette remarque,
la première idée qui se présente est de précipiter tous les métaux par le carbonate de soude et d'ajouter du cyanure de potassium. Mais le carbonate de manganèse retient toujours du carbonate de cobalt qu'aucun excès de cyanure de potassium ne peut lui enlever. Cependant si l'on introduit les réactifs dans un ordre inverse, l'ope-
Séparation 1,"Vrt.n,êsdej
zinc,etc.