Annales des Mines (1853, série 5, volume 3)
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DE MINÉRALOGIE.
EXTRAITS
670 d NATURE
de la roche.
.
TEMPÉRATURE
-77'.'
".L'à
g 0.5' o'.
.
'
.b"--
.i.
s.
des thermomètres placés
dans la barre à une distance de Oriii3O4,5.
EXCÈS
de température des thermomètres sur la température de l'air.
QUOTIENT
de la somme de deux excès
Par l'excès intermédiaire.
---5.
met.
degr.
Marbre
statuaire blanc.
Pierre lithographique.
0,219
0,219
18,04
24,30
Pierre
à bâtir de
0,221
Tonnerre.
_______......-....
20,22
degrés. 58,70 42,74 34,39 29,59 26,01 23,64 22,06 20,51
degrés. 35,66 24,70 16,35 11,55 7,97 5,60
54,39 45,82 39,97 35,98 32,79 30,53 28,94 27,75 26,93
30,09 21,52 15,67 11,68 8,49 6,23 4,64 3,45 2,63
50,92 38,27 30,32 26,14 23,71 22,27 21,45 21,05
30,70 18,05 10,10 5,92 3,49 2,05 1,26 0,83
4,02 2,77
2,105 2,217 2,105 2,153 . 2,141 2,052
2,13 2,12 2,07 2,11 2,11
2,09 2,11
2,260 2,373 2,295 2,283 2,317 2,285
................,
ne Bien que les calcaires employés dans les experiences homogènes, M. Despretz ne soient pas des corps entièrement cependant à la loi le tableau précédent montre qu'ils satisfontbarre finie et que le de la conductibilité àe la chaleur dans une par l'excès quotient de la somme de deux excès de température intermédiaire est constant. les cristaux pris - M. E. Mitscherlich(i) a constaté que . nickel se transforment en gros cristaux Chaleur dégagée matiques du sulfate de par le soufre à l'action lorsqu'ils sont soustraits quand H change octaédriques à base carrée Mitscherlich (5) de forme. dans un vase fermé. M. de la lumière et placés fusion
a constaté que de même les cristaux
de soufre obtenus par
s'est proposé de mese transforment en cristaux naturels, et il transformation. surer la chaleur dégagée dans cette décantés au moment Lorsque les cristaux de soufre ont été Poggendorff Annalen(1827), t. II, p 326. die Witrme welche frei wird wenn die Kryslalle E. Mitscherlich, LiberSchmelzen erhalten werden in die ander& Forts des Schwefels, die durch ViiI, p.328. idergehen.- Poggendor ff Annale», L.
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du refroidissement, leur transformation est lente ; elle se développe d'abord sur certains points et elle n'est complète qu'au bout de quelques jours. Lorsqu'on laisse tout le soufre fondu
se prendre en masse, sa transformation est au contraire plus rapide : les cristaux isolés conservent alors le brillant de leurs faces, en sorte que généralement ils sont encore mensurables ; bien que leur intérieur présente une structure grenue et légèrement cristalline, il est cependant très-rare d'observer des faces appartenant aux cristaux nouvellement formés. Mais c'est surtout par diverses substances dans lesquelles le soufre est soluble et notamment par le sulfure de carbone qu'on peut le plus facilement opérer cette transformation ; lorsqu'on plonge en effet les cristaux récemment préparés par fusion dans du sulfure de carbone saturé de soufre, la transformation s'opère immédiatement ; à la surface aussi bien que dans l'intérieur des cristaux, on observe des octaèdres à base rhombe
qui sont parfaitement reconnaissables. Il suffit d'ailleurs de mettre la pointe d'un cristal de soufre en contact avec le sulfure de carbone pour que la transformation se propage aussitôt de ce point dans tout le cristal.
M. Mitscherlich a déterminé la chaleur qui devient libre dans cette transformation rapide du soufre. A cet effet il a pris
un ballon de verre qu'il a entouré de substances très-mauvaises conductrices de la chaleur ; il y a mis des cristaux de soufre nouvellement préparés qu'il a agités avec du sulfure de carbone saturé de soufre. Il avait pesé préalablement le ballon, le soufre, le sulfure de carbone et il avait pris leur tem-
pérature. Au bout de six minutes la température atteignit son maximum et son accroissement fut de 6°,i pour le mélange. Bien que M. Mitscherlich n'eut employé que 2/155,5 de sulfure de carbone saturé pour 3755r, de soufre, la transformation a eu lieu en quelques minutes. Dans cette expérience, la quantité de chaleur dégagée était suffisante pour élever de plus de 12° la température du soufre employé. M. Mitscherlich a remarqué en outre que le soufre récemment préparé change également de forme lorsqu'on le brise ou même lorsqu'on l'agite fortement ; il s'est servi de cette propriété pour déterminer avec plus d'exactitude la chaleur dégagée dans la transformation. Il a opéré sur un demi-quintal métrique de soufre qu'il a fondu dans une marmite de fonte et qu'il a coulé ensuite dans un tonneau de bois : lorsque les cristaux