Annales des Mines (1853, série 5, volume 3)
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67.2
EXTRAITS
DE MINÉIIALOGIE.
se furent formés, ce qui eut lieu au bout de trois heures, il fit la décantation. Le soufre encore chaud fut brisé en morceaux qu'il laissa refroidir jusqu'à ce qu'ils eussent pris la température de l'air. La masse cristallisée lorsqu'on la laisse se refroidir dans la marmite se transforme d'ailleurs très-promptement, car elle subit dans le refroidissement une contraction qui la brise en petits fragments et qui produit le même effet que des chocs.
Les cristaux de soufre qui ne s'étaient pas transformés furent pilés rapidement et mis dans un calorimètre ; M. Mitscherlich commença l'expérience dans une chambre dont la température était supérieure de 2° à celle du soufre et quand la température se fut élevée de h', il porta de nouveau le soufre dans une chambre dont la température était supérieure de 2° et ainsi de suite ; vers la fin de l'expérience il eut d'ailleurs soin de choisir une chambre dont la température était aussi voisine que possible de celle du soufre. Dans deux expériences, M. Mitscherlich
a constaté que dans les dix premières minutes, la température ne s'élève pas d'une manière sensible ; au bout de vingt minutes la température s'élève de 10 pour trois minutes ; dans une première expérience elle s'est élevée de 120,11 au bout d'une heure neuf minutes ; dans une deuxième expérience elle s'est élevée de t i°,8 au bout de deux heures et demie. La quantité de chaleur dégagée par le soufre, lorsqu'il passe du prisme rhomboïdal oblique au prisme rhomboïdal droit, est donc égale à celle qui est nécessaire pour élever la température
SI
du même poids de soufre de i2° : comme d'ailleursla chaleur spécifique du soufre est de 0,188o, il en résulte que la quantité de Lumière.
chaleur dégagée est représentée par 2,27 unités de chaleur. - M. Wertheim (i) a étudié la double réfraction produite
)ouble réfraction artificiellement dans les corps homogènes non cristallisés. produite artificiellement
Il a constaté que pour ces derniers corps, la compression
lens les "ista" agissant perpendiculairement sur les deux faces opposées d'un o du système parallélipipède , les axes neutres sont parallèles et perpendirégulier.
culaires à la direction de la force ; dans toutes les autres directions le parallélipipède exerce une action biréfringente et
6'ï5 M. Wertheim a étudié également la double réfraction produite dans les cristaux du système régulier. Il a opéré sur des cristaux d'alun ammoniacal qui ne donnent pas lieu aux phénomènes de polarisation lamellaire lorsqu'ils sont soumis à la pression. Il a conclu de ses expériences : 10 Que les cristaux du système régulier ne peuvent pas être considérés comme des corps optiquement homogènes. 20 Que les axes d'élasticité de l'éther ne coïncident pas toujours avec les axes d'élasticité mécaniques et que les pressions ou tensions dans l'éther ne sont pas toujours proportionnelles aux pressions ou tensions moléculaires. 3° Que réciproquement les propriétés optiques seules sont insuffisantes pour faire connaître la direction et la grandeur des pressions mécaniques qui ont lieu dans l'intérieur des cristaux naturellement biréfringents. M. Cagniard-Latour (,)a placé divers bois desséchés à, 1000
sion, ces bois entraient en fusion et donnaient soit de l'asphalte, soit une espèce de houille qui était tantôt sèche et tantôt collante. M. F. Sandberger (2) a observé dans le duché de Nassau di-
analyseur font avec la direction de la force un angle de 115°. (t) Comptes rendus de l'Académie, t. XXXII!, p.
576,
et t. XXII.
p. 289.
Graphite.
vers produits d'usine cristallisés; ces produits sont : le graphite en belles tables hexagonales, dans les scories d'une forge près de Dillenburg. Le cuivre métallique, capillaire et quelquefois cristallisé en
Cuivre.
octaèdres, dans les cavités d'une matte cuivreuse de l'usine Isabelle, près de Dillenburg. L'antimoniure de nickel (antimonnickel), Ni Sb, en longues Antimoniure nickel. aiguilles hexagonales, dans des dépôts formés par sublimation à l'usine d'Ems. M. Hausmann (5) a retrouvé le même antimoniure de nickel dans une masse plombeuse et antimonifère qui
les couleurs des deux images sont les plus vives, lorsque le plan
de polarisation primitif et la section principale du prisme
Production
dans de petits tubes de verre fermés, qu'il soumettait ensuite artificielle de minéraux. à une température inférieure ou au plus égale à celle de l'é- Voie sèche. bullition du mercure. Il a constaté ainsi d'une manière plus Minéraux divers. simple que ne l'avait fait sir James Hall à l'aide de canons de fusil, que, par l'action combinée de la chaleur et de la pres-
Comptes rendus de l'Académie, t. XXXII (1851), p. 296. Jahresbericht von J.; Liebig und H. Kopp, 1818, p. 751. - Extraits du Jahresbericht des Nassauischen Verein,s fur Naturkunde 1851, p. 131.
Nachrichten von der G.-A. universina und der Iiiinigli. Gesellschaft in Goettingen. N° 12, 1852, p. 177.
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