Annales des Mines (1853, série 5, volume 3)
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III. Soufre, selenium. IV. Minéraux haloïdes : - Alcalis et terres ainsi que leurs composés avec l'eau et avec les acides solubles ( acides carbonique, sulfurique, phosphorique, arsenique, borique) combinaisons de leurs radi-
caux métalliques avec le chlore et avec le fluor. 4. Sels de chaux et de magnésie. Sels d'ammoniaque. 5. Sels d'alumine. Sels de potasse et de soude. Sels de baryte et de strontiane. S. Sels d'Yttria, de Ceria, etc. V. Minéraux terreux : Silice, silicates ou aluminates contenant des alcalis, des terres et des substances isomorphes. 3. Silicates d'alumine. Silice. a. Hydrosilicates. Silicates de chaux et de ma b. Silicates anhydres. poésie. Hydrosilicates et Borosilica- 4. Aluminates de magnésie. 5. Silicates et aluminates de glutes de chaux. cine. Hydrosilicates de magnésie. Silicates anhydres de chaux 6. Silicates de zircone, de thorine, d'yltria, de Ceria, etc. et de magnésie. VI. Métaux et mineraux métalliques (à l'exception des métaux alcalins et terreux). 8. Cobalt, Nickel. Étain, Titane, Molybdène. Titanes, Columbates, Niobates, 9. Zinc, Cadmium. to.'Plomb. Tungstates , Molybdates. H. Cuivre. Uranium. Bismuth , Tellure, Antimoine, 12. Mercure. Arsenic. Chrome. Fer. Manganèse.
13. Argent. 14. Platine, Iridium, Osmium , Palla-
dium, Ruthenium. 15. or.
Vil. Minéraux organiques.
Diamant.
Métaux. Or.
683
M. Diday a publié une notice sur l'or des environs de Gênes
I. Azote, hydrogène. 11. Carbone, bore.
Métalloïdes.
DE MINÉRALOGIE.
EXTRAITS
682
Description des minéraux. MM. R. E. Rogers et W. B. Rogers (1) ont constaté que le diaman t peut être oxydé par voie humide. Il suffit pour cela de le pulvériser et de le chauffer de 18o° à 2300 avec un mélange
de bichromate de potasse et d'acide sulfurique; il se transforme alors en acide carbonique. Dans les mêmes circonstances, le graphite et les autres variétés de carbone qu'on trouve dans la nature sont oxydés plus facilement. -M. Dctubrée (2) a signalé la présence de l'or dans les sables de la Moselle ; il s'y trouve en très-petite quantité et il n'y en a guère qu'une paillette dans tto kil. : les sables du Rhin en contiennent cent fois plus. On sit d'ailleurs que les cours d'eau qui, près d'Enkirch , de Trarbach et de Berncastel , se jettent dans la Moselle, roulent également de l'or (3).' Journal de pharmacie, t. XIX, p. 67. Extraits par M. A. Wurtz. Bulletin de la Soc. géol., 2e s., t. VIII, p. 347. Jahresbericht von J. Liebig und R. Kopp, 1851, p. 753.
(Voir Ann. des Mines, lte série, XVII , 535).
M. A.-D. Thomas (i) a fait trois essais de l'or d'Australie cet or était en petites paillettes disséminées dans des pseudomorphoses d'hydroxyde de fer provenant de la décompositicn de la pyrite : on sait qu'à Beresoff il se trouve dans le même gisement. Son p. sp. après fusion était de i.8,85. Les quantités
d'argent que cet or contenait étaient respectivement 3,58 6,117 - 6,94.
M. Rivot (2) a analysé une pépite d'or natif, jaune verdâtre
Electrum.
et terne, qui provenait du Pérou ; il a trouvé pour sa composition : Ag. 42,7
Au
Somme.
57,0
99,7
Sa formule, si tant est qu'on puisse attribuer une formule aux alliages d'or naturels, serait Ag'Aii3. On peut remarquer toutefois que cet or natif renferme une proportion d'argent qui est plus grande que celle de l'electrum de Klaproth et qui est même supérieure à tous les échantillons d'or natif argen. tifère analysés jusqu'à présent. - M. J.-E. Teschemacher (5) a reconnu que l'or de la Californie contient une grande proportion de platine : ainsi il a
Platine.
constaté que dans une once d'or en petites paillettes, il y a environ Lin grains de platine. M. Teschernacher observe que ce fait est très-important pour l'industrie. M. F.-A. Genth VO a constaté de plus que le platine de la Californie est accompagné d'osmiure d'iridium. M. T.-S. Ihint (5) a signalé de même la présence du platine et de l'osmiure d'iri-
Osmiure dium.
dium dans les sables aurifères des rivières du Loup et des Plantes au Canada. L'association de l'or avec le platine et avec ses congénères est donc bien constante et elle s'observe dans les gisements aurifères les plus importants, notamment dans l'Oural, dans la Californie, dans l'Australie (Min. des mines, 5' s., t. III, p. 85).
- M. W. Haidinger (6) a décrit le gisement du cuivre natif de (I) Philosophical magazine, 4C s., t. I, p. 261, et 1851, p. 754. Communication manuscrite de M. Rivot. Dana. Mineralogg, 3e éd., p. 691. Voir aussi Annales des mines, 50 série, t. I, p. 598.
Dana. Mineralogical notices. American Journal, t. XV, P. 443. w. E. Logan. Report On the Progress cf geol. survey of Canada, p. 125. ,(6) Jahrb. der le. h. ceslr. geol. Reichanstall , 1850, p. 145.
Cuivre.