Annales des Mines (1853, série 5, volume 3)
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GRAUWAKE.
GRAUWAKE.
gent y est le plus fréquent, mais il y at aussi du mica
Chlorite.
brun tornbac ou vert brunâtre. Les lamelles de ces deux micas sont petites, irrégulières et ordinairement brisées; de plus, elles ne sont pas disséminées irrégulièrement dans: la roche, comme on le voit sur l'échantillon por; elles forment phyrique, représenté par la fig. 7, Pl. au contraire des veines continues dans le plan même de stratification des couches ; il est visible qu'elles ne se sont pas développées dans la ruche,. mais qu'elles proviennent de la destruction de roches micacées, notamment de roches granitiques, et qu'elles ont été &posées par les eaux. La arauwake- du terrain de transition des Vosges est ereqnemment pénétrée par un, peu: de chlorite à, laquelle 011 doit en partie:. sa couleur verte ; tantôt cette chlorite
se, fond dans la pâte tantôt elle est en petits grains qui. recouvrent les parois, de d.ruses microscopiques (1). Carbonates.
On peut encore citer la chaux carbonatée et les carhem tes parmiles min érauxdissérnin és dan s laysatumake:. La chaux carbonatée ferrifère- a quelquefois rempli. de petits- filons comme on, le voit sur l'échantillon fig. 8,
dans lequel elle â pris une couleur rouge par altération. Elle a aussi pénétré dans la, roche., dans laquelle elle- forme çà et là des lamelles isolées. A
Pyrite de ter.
Moyenmoutier une grauwake légèrement feldspathisée est pénétrée par du, fer carbonaté: qui,, en se décomposant, donne un hydroxyde de fer brunâtre. Enfin il, y a aussi dela, pyrite-de fer qui est même teès-ahonda,nte comme dans toutes les roches stratifiees;, le fer-oxydule an contraire, ne, se: trouve guère quo dans- des. roches, feldspâthisées cp.til passent à, de véritables porphyres. (,) Bulletin de la Société géologique, e série, t
VII, p. 3`10.
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La grauwake étant une roche sédimentaire, on pour- Roches diverses
rait croire que ses fragments proviennent d'un trèsgrand nombre de roches et de minéraux ; l'observation
montre, au contraire, que ces fragments sont assez peu variés ; car lorsqu'ils n'appartiennent pas aux minéraux déjà mentionnés, ils appartiennent le plus souvent au porphyre brun, à des roches pétrosiliceuses et à la grauwahe elle-même. Certains minéraux forment accidentellement dans la
Épidote.
grauwake des veinules ou de petits filons, comme on en observe dans les porphyres ; on peut citer notamment l'épidote qui se trouve à Wackenback et à la base du Climont (1). A Moosch , de l'amphibole vert clair et de la chlorite à grandes lamelles ont aussi le même gisement. Les minéraux que je viens de décrire sont ceux qu'on observe plus spécialement dans la grauwake, telle que je l'ai définie au commencement de ce mémoire ; je vais faire connaître maintenant le résultat de quelques essais entrepris pour déterminer sa composition moyenne. Cette composition doit nécessairement être très-variable, mais il m'a paru important de comparer la com-
position des feldspaths I, II, III, qui ont été analysés précédemment, à celle des grautvakes à structure porphyrique dans lesquelles ils se sont développés. I. Grauwake de l'Ordon-Verrier à Auxelles-Baut. Elle est blanc verdâtre, veinée de vert noirâtre. Sa structure est porphyrique et bréchiforme un peu flambée; ses fragments ont leurs contours confus, et ils ne se reconnaissent que par le défaut d'homogénéité de la roche. Elle contient de l'albite blanc très-légèrement verdâtre quelques rares lam elles d'orthose blanc mat qui est maclé comme dans le granite, unepâte feldspathique
verdâtre, du quartz hyalin, des lamelles de mica vert noirâtre. Elle fait une effervescence rapide avec l'acide chlorhydrique, et elle est mélangée d'un peu de carbonate de chaux. L'albite (I) Collection {lu docteur Carrière.
Grauwake. Composition moyenne.