Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1853, série 5, volume 3)

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SUR LA MACDINE D' ERICSSON.

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et non la température de l'air chaud, qu'il ne faut pas

lentissement de la marche et finalement l'arrêt de la

élever beaucoup au-dessus de 480° Fahrennhet (249 degrés centigrades). La puissance des machines croissant

machine.

comme les quarrés des diamètres, on aurait, avec des cylindres de 2 o pieds, une puissance supérieure à celle des plus grandes machines qui flottent sur l'Océan, sans augmenter beaucoup la place réservée dans le navire à l'appareil moteur. La résistance que l'air éprouve au passage des toiles du régénérateur est très-faible et peut être évaluée à environ une demi-once par pouce quarré. L'économie de combustible procurée par les nouvelles machines, comparativement aux machines à vapeur marines usitées, doit être de 8o à 90 p. oo ; l'économie sur les salaires des chauffeurs et machines des 4/5, et les hommes auront un service beaucoup moins pénible. Les frais d'acquisition des machines seraient diminués d'un tiers. Les frais d'entretien seront beaucoup moindres que pour les machines à vapeur

depuis vingt ans, l'idée de construire la machine calorique à air chaud ; que, dès l'année 1855, il produisit à Londres un premier modèle de la puissance de cinq chevaux; qu'il avait construit, depuis lors, 12 à 15 machines du même genre ; que ses idées avaient été, dans l'origine, favorablement accueillies par un très-petit nombre de personnes, parmi lesquelles il cite l'illustre

dont les chaudières sont détruites en peu d'années.

pour le compte du gouvernement deux ou plusieurs vaisseaux de guerre du port de 2.500 tonneaux environ, armés de machines du nouveau système. Chaque

Les fonds des cylindres exposés à l'action directe des foyers ne s'altèrent que très-lentement, parce que la chaleur, dans les foyers, est toujours modérée. Quant aux pistons moteurs, ils sont protégés contre la chaleur par le matelas épais et mauvais conducteur dont ils sont armés en dessous; ils restent toujours froids, et les graisses ne sont point brûlées. C'est ce dont les personnes à bord ont pu se convaincre en montant sur les pistons, pendant que la machine est en activité, ce que plusieurs d'entre elles ont fait. La visite de toutes les parties des machines et le graissage des pistons sont extrêmement aisés, puisque les cylindres sont entièrement ouverts. Toute chance d'explosion est supprimée ; la plus grande négligence du chauffeur ou du mécanicien ne peut avoir de résultat plus fâcheux que le ra-

Le capitaine Ericsson a déclaré qu'il poursuivait,

Faraday et le docteur Andrew Ure. M. Faraday s'y intéressa vivement, et fit une leçon sur les nouveaux principes à l'Institution royale devant un très-grand nombre d'auditeurs.

Quelques jours après le premier essai du 11 janvier, le capitaine Ericsson et son associé M. Kitching , négociant de New -York offrirent au secrétaire de la marine des États-Unis, M. Kennedy, de construire

vaisseau devrait porter deux machines qui lui imprimeraient une vitesse de 10 milles à l'heure, en ne consommant pas plus de 8 tonnes de houille par vingt-quatre heures. Deux vaisseaux semblables seraient livrés dans

un délai de dix-huit mois à dater de la signature du traité. Des sûretés suffisantes seraient fournies au département de la marine pour l'accomplissement des conditions proposées.

Le 15 février 1853, sur la demande du secrétaire de la marine, le navire l'Ericsson quitta New-York pour se rendre à Washington ou aussi près de cette ville que le permettrait son tirant d'eau. Un officier de la marine nationale, le commandant Joshua Sands , était à son