Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1853, série 5, volume 3)

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SUR DL MACHINE D'ERICSSON.

6 noeuds :: : 2 , 5 , et dans le cas d'une vitesse de 7 noeuds :: : 4. On voit donc : d'une part, que l'appareil de l'Ericsson ne peut développer une puissance

Or la combustion d'un kilogramme de houille ne développe pas, d'après les expériences les plus accréditées , plus de 7.000 unités de chaleur, dont mi tiers au

égale à celle des machines à vapeur ordinairement installées sur des navires de même force, ce que M. Ericsson attribue à l'insuffisance du diamètre des cylindres travaillants , et aussi à d'autres causes qu'il n'a point expliquées, et qui l'ont obligé à limiter la pression de l'air à 8 livres par pouce carré , au lieu de

moins est emporté par le courant de gaz chauds qui

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o ou 1 2 livres sur lesquelles il comptait ; d'autre part, que, même dans ces circonstances, la consommation des machines de l'Ericsson est , pour une même quantité de travail développé et transmis aux roues, beaucoup moindre que pour les machines à vapeur marines le plus généralement usitées. Enfin l'offre faite par M. Ericsson au secrétaire de la marine des ÉtatsUnis démontre qu'il a la confiance de réduire la consommation de combustible à /6 environ de ce qu'elle est à bord des navires à vapeur actuels. La marche des, machines de l'Ericsson me 'suggère encore les réflexions suivantes : chaque excursion d'un des pistons exige i 7-c, 5965 33 environ d'air atmosphérique, dont le poids, en supposant que cet air soit à la

température de 10 degrés centigrades, est à peu près de 21 kilogrammes, à raison de 1',25 par mètre cube. La quantité d'air consommée par la machine entière, à raison de 6 tours 1/2 de roue par minute, est donc de : 21 X 26 X 60 = 52760 kil, par heure.

Si la température de cet air est élevée de 249 degrése centigrades, cela exige une quantité de chaleur égale à 52760 X 249 x 0,257 =1 955266 unités.

(a)

,2 57 est la chaleur spécifique de l'air, d'après les dernières expériences de M. Regnault. )

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s'écoulent par la cheminée, ou perdu par d'autres causes, ce qui réduit à 4.7oo unités la chaleur réellement utilisée dans les meilleurs foyers de chaudières à vapeur. Les 177 kilogrammes brûlés par heure sur les foyers ne peuvent donc transmettre à l'air à travers les parois des cylindres travaillants que 831.900 unités de chaleur au plus (h). Le rapprochement des nombres (a) et (h) ci-dessus met en évidence l'efficacité du régénérateur d'Ericsson

pour recueillir la chaleur de l'air sortant et la transmettre à celui qui s'introduira dans le cylindre au coup de piston suivant. Le poids des toiles métalliques qui forment un régénérateur est très-grand par rapport à celui de l'air consommé par chaque coup de piston. On peut s'en faire une idée d'après les dimensions indiquées. Les toiles métalliques juxtaposées occupent ensemble un espace de 24 pieds cubes anglais, ou on",67954. Admettant

qu'il y ait les 314 de vide et 1/4 de plein, le volume

de métal (probablement du cuivre rouge) sera de ome,169885 et son poids de 1.520 kilogrammes, à raison de 8.95o kilogrammes par mètre cube. C'est à peu près 72 fois le poids de l'air dépensé par coup de piston. Si, comme on l'a dit, la température de l'air, à sa sortie de la machine, est seulement de 50° F. ou 17 degrés centigrades supérieure à celle de l'air entrant , il faut que l'air qui est chauffé jusqu'à 2490 environ au-dessus de la température primitive, dans le cylindre travaillant, abandonne aux toiles , en les traversant, une quantité de chaleur suffisante pour abais-