Annales des Mines (1853, série 5, volume 4)
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SUR LES l'RÉPARATIONS MÉCANIQUES.
ÉTUDES
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environ du contenu total ou trois fois autant que ce qu'on TABLEAU
.:,,,.., des
n. X relatif au classement des poussières.
QUANTITÉS
DÉCOMPOSITION PAR CRIBLAGES SUCCESSIFS
de sable reçues
du contenu de chaque compartiment
.-comparti- ---
restant sur les tamis
con., ..,_ dans chaque ridnts.
1
2 5
avait pu concentrer par ventilation dans une masse
ment. 59 561 279
4
go
5 0
14
de crin.
de batiste.
46
8 241
144 5
a
1.000
195
a
travers les tamis de soie.
3
2
56
123 144
53 74
3
15
62
1
13
»
7
passant
do sol o.
308
»
286
7
211
Les trois premiers numéros ne présentaient qu'un sable quartzeux de grain assez uniforme pour chaque numéro, mais paraissant trop pauvre en galène pour pouvoir être traité de nouveau. La poussière reçue dans les trois compartiments suivants avait au contraire une teinte bleue prononcée qui allait en décroissant d'intensité du n° 4 au n° 6. L'essai par voie sèche a donné 18 de plomb p. ioo du n° 4 et 15 pour le n° 5. Le total dés trois derniers numéros représentant Io p. Io° environ du minerai brut a donné 17 1/2 p. ioo. Relativement à la totalité du minerai traité, c'était à peine le quart du plomb contenu. Or on a vu que, par tamisage direct du minerai brut, on faisait passer à travers le tamis de soie un cinquième environ du minerai avec la moitié du plomb contenu, le double par conséquent de ce que la Ventilation a donné. La différence doit être considérée comme ayant été entraînée par le courant, malgré sa petite vitesse. Au moyen d'un lavage à la table dormante, on a pu retirer de ce même sable 0,11 de schlich contenant 55 p. 100 de plomb, c'est-à-dire quatre cinquièmes
double de gangue. On s'est assuré qu'avec une vitesse de ventilateur plus grande la perte était plus considérable, et qu'avec une vitesse moindre la séparation était moins nette. Ainsi, dans le cas des poussières, l'infériorité de la ventilation sur les procédés ordinaires de lavage ne laisse aucun doute.
Les quantités perdues ne sauraient d'ailleurs être considérées comme des produits utiles qu'on aurait pu retenir; leur extrême volatilité les rendait plus difficiles encore à saisir que dans l'eau, où ils échappent en si grande proportion. Il résulte de tout ce qui précède que la ventilation
paraît inférieure de tous points aux procédés ordinaires, par rapport aux sables n° 11, et que, pour des calibres différents (grenailles ou poussières), elle est condamnée à cette alternative : ou plus de force à dépenser, ou plus de déchet à subir, sans pouvoir jamais conduire à une purification aussi avancée.
Ce n'est donc point par la ventilation qu'on peut espérer améliorer la préparation mécanique des minerais. Dernièrement, à la Nouvelle-Montagne (mine de zinc Nouvelle manière de tirer parti de
et de plomb en Belgique), on a repris r idée de la yen- la ventilation.
tilation appliquée aux préparations mécaniques; non plus avec la prétention de la substituer à toute la série des procédés ordinaires de purification, mais simplement pour venir en aide à ces procédés.
De même que, dans la première partie de ce mémoire, j'avais indiqué le classement par précipitation préalable dans l'eau comme un expédient capable de faciliter et de rendre moins imparfait l'emploi des aptous sans exceppareils de préparation ordinaires