Annales des Mines (1853, série 5, volume 4)
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donc jamais frottement des rebords contre les rails ; mais la surface conique s'use en gorge, et il faut, de temps en temps, remettre les roues sur le tour, pour remédier aux inconvénients qu'entraîne cette irrégularité dans la surface de roulement. M. Lechatelier attribue cette usure des bandes des roues, dans le système rigide 10 Au mouvement de lacet qui change à chaque instant la circonférence moyenne de roulement et détermine des glissements ;
2° Au passage dans les courbes, qui détermine un
raient résister à un parcours de 400.000 kilomètres. Tandis qu'au chemin de fer du Nord, les bandages doivent être remis sur le tour deux fois pour que l'on
des bandages
sur le chemin de Sceaux.
des bandages actuels des roues est d'environ 5oo. 000 ki-
lomètres; si on les remplaçait par de nouveaux bandages exécutés avec les perfectionnements que l'on a apportés dans la fabrication et dans la forme, ils pour-
Pa""rs
des bandages swd. tiieNcohein
puisse leur faire parcourir 100.000 kilomètres. Pour calculer les frais d'entretien dans ces deux con- rEaisd'entretien ditions différentes, M. Lechatelier s'est servi. de rensei- (d,rembianlaugfW. gne,ments que lui a fournis le chemin du Nord. Voici le calcul pour une paire de roues 2 bandages bruts, 3201 à o'.64. Matières.
glissement de pivotement dû au parallélisme des essieux,
et un glissement de parcours, lorsque le jeu de la voie et la conicité ne suffisent pas pour racheter l'inégalité des chemins parcourus ; 5° Enfin à la conicité des roues. C'est cette dernière cause qui lui paraît la plus importante de toutes. Il explique l'usure qui en résulte en faisant observer que si la surface de contact entre la roue et le rail est un peu large, ce qui a lieu pour les vieux rails, dont le bombement est peu prononcé, il y a nécessairement glissement des roues situées de part et d'autre de la circonférence moyenne de roulement, et ce glissement indéfiniment répété doit nécessairement exercer une influence marquée , quoiqu'il soit très-faible à chaque instant. Les expériences faites sur les chemins du Nord et de Sceaux permettent d'apprécier l'influence de ces causes d'usure. Sur le chemin de fer de Sceaux, le parcours moyen Parcours moyen
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VOITURES ARTICULÉES.
CHEMINS DE FER.
Main-
d'oeuvre et pose.
204,80 1,82 o,5o
CIL rivets.
Charbon Alésage de deux bandages. . . Embatage. Tournage des bandages neufs.
Perçage de trous Pose des rivets
te.
207,12
1,00 3,20 1,00 2,10
8,1ft
0,8/1.
Entretien. 5 rafraîchissages Remplacement des rivets.
.
.
.
5,25 0,84
nais généraux : 60 p. 100 de la Main d'imiVre..
.
Total
A déduire pour la valeur des vieux bandages réduits au tiers de leur poids primitif, 1061,67 à 0%20 . . Reste
6,09 8,55
"9,90 21,55
208,57
Soit par kilomètre pour une paire de roues parcou0,002087 rant 100.000 kilomètre. Et par voiture montée sur Li roues
0,064.16
Frais d'entretien des bandages an chemin de Sceaux.
Les roues sur le chemin de fer de Sceaux doivent coûter, comme plus haut, pour fournitures. . . . ',Our inain-d'oeuvre et pose Pour frais généraux : Go p. iijo sur 8`,i4. Total
207,12 8,14 4,88
226,15