Annales des Mines (1853, série 5, volume 4)
Page : Image 153
Révision de 29 janv. 2015 05:43:25, edited by Anonymes
2 94
VOITURES ARTICULÉES.
CHEMINS DE FER.
A déduire pour la valeur des vieux bandages réduits au
du poids brut primitif, soit 215',53 à 0%20. . Reste
112,66
77,60
Si donc l'emploi des bandages les plus récents et l'augmentation d'épaisseur portent la durée à 40..000 ki-
lomètres avant la mise au rebut, la dépense par kilomètre sera 177'74
Ltoo.000
et pour une voiture à Li roues. Comparaison ente r les frais
d'entretien les bandages sur
0,00044 0,00088
La différence par voiture serait donc en faveur du chemin de fer deSceaux o,00416-0,00088=0,000528.
295
à des chances d'usure et de rupture, n'entraîneraientils pas à des frais d'entretien pouvant balancer l'économie sur le bandage de roues? L'attelage rigide de tous les véhicules d'un même convoi ne présenterait-il pas des difficultés de démarrage qui entraîneraient des pertes de temps pour les trains de voyageurs? La même cause ne forcerait-elle pas à diminuer le poids des trains de marchandises? Les modifications que l'on pourrait imaginer pour remédier à cette difficulté de démarrage ne seraient-elles pas une nouvelle cause de dépense ?
es deux chemins. Cette différence, appliquée au chemin du Nord où les
Le mode d'attache des wagons ne serait-il pas la
voitures ont parcouru 65. 000. 000 de kilomètres, donnerait un total de 213.200 francs. Soit 115 environ de la dépense totale d'entretien du matériel roulant. Si tel était en réalité le bénéfice à retirer de l'emploi Causes qui peuvent atténuer l'avantage prove- du matériel de M. Arnoux , il n'y aurait pas à balancer
source de nombreuses fausses manoeuvres, parce que
des roues sur le sur la préférence à, lui donner ; mais M. Lechatelier fait
étant manié avec brutalité et négligence dans les gares,
à l'emploi de ce matériel quelques objections graves, qui ne peuvent être résolues que par des expériences
tantôt poussé à bras d'hommes, tantôt avec l'aide de
nant de la lurée chemin de Sceaux.
plus prolongées et plus complètes que celles qui ont été faites jusqu'à présent. Ainsi les routes assujetties à rouler sur des rails inclinés ne tarderaient pas à prendre la forme conique, et
dans les moments de presse, la nuit, on présenterait une voiture à l'envers pour la fixer au train déjà préparé ?
Le matériel articulé, beaucoup plus délicat que le matériel rigide, ne serait-il pas exposé à être avarié,
chevaux ou de locomotives ? Enfin, les manoeuvres de ce matériel devant néces-
siter plus de temps, plus de précautions, ne seraientelles pas une nouvelle source de dépense ? Quoique M. Lechatelier espère que M. Arnoux pour-
alors pourraient-elles encore parcourir 400.000 kilomètres sans être renouvelées?
rait lever ou atténuer ces objections, il ne croit pas
Les voitures étant soumises à une marche plus rapide,
être atteinte, et en conclut que, dans son opinion, il n'y a pas lieu de remplacer le matériel rigide des an-
moins soignées dans les trains de marchandises qu'au chemin de fer de Sceaux, n'en résulterait-il pas une nouvelle cause d'usure pour les bandages? Le système articulé et les galets directeurs offrant un ensemble de pièces ajustées avec précision, soumises
que l'économie calculée précédemment puisse jamais
ciens chemins par le matériel articulé.. Quant à l'application de ce matériel aux chemins de
fer du réseau secondaire à établir dans des terrains très-accidentés, M. Lechatelier ne balancerait pas à en