Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1853, série 5, volume 4)

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Disposition proposée par M. Arnoux. »

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CHEMINS DE FER.

détaillée et l'exécution en grand venaient confirmer les espérances que l'on peut coneevoir à ce sujet. » Cette disposition consisterait à assurer, comme d'ordinaire, la direction de la machine au moyen d'un essieu mobile et à roues indépendantes, placé avec un système de galets à chaque extrémité, et à fixer sous le milieu de la machine quatre roues motrices reliées deux à deux par des bielles d'accouplement, mais indépendantes d'un côté à l'autre de la machine. Chaque paire de roues d'un même côté serait commandée par deux petits cylindres dont les oscillations seraient plus ou moins précipitées suivant le dévelop-

pement du rail sur lequel travailleraient les roues correspondantes ; peut-être même serait-il possible,

sans inconvénient bien sérieux, de n'atteler qu'un Nécessité de faire

des essais,

seul cylindre sur chaque paire de roues. » M. Lechatelier conclut de la discussion à laquelle il s'est livré que si le système de M. Arnoux n'est pas applicable dès à 'présent à la construction des chemins de fer qui restent à concéder, il peut le devenir. Et en conséquence il est d'avis que, sans arrêter la concession des lignes qu'il est opportun d'exécuter immédiatement, il est nécessaire de prendre des mesures pour hâter le plus possible la solution des difficultés inhérentes au matériel de traction, afin, que l'on puisse profiter le plus tôt possible, et avant que la question soit plus engagée, des avantages du système des trains articulés.

Il pense donc qu'il conviendrait de faire des essais, et pour cela de construire une machine puissante et un train complet de wagons à marchandises. Il estime qu'une somme de 200. 000 francs serait nécessaire pour l'installation complète d'un train composé d'une machine portant son eau et son coke et de trente wagons pouvant porter dix tonnes de houille. En outre,

VOITURES ARTICULÉES.

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oo. noo francs pourraient être employés à modifier et perfectionner ce matériel au fur et à mesure que r expérience en démontrerait l'utilité. les essais Ce train pourrait être mis en expérience sur le che- surFaire le chemin de min de fer du Nord, dont la compagnie se prêterait, fer du sans nul doute, aussi volontiers à ces essais qu'elle s'est prêtée à ceux qui ont déjà été faits avec son coneonrs sur les voitures articulées.

S'il entrait dans les vues de l'administration de donner à la compagnie du chemin de fer de Sceaux les facilités qu'elle réclame pour le prolongement de son chemin jusqu'à Orsay, les expériences pourraient être faites sur cette ligne, où le matériel à créer trouverait, dans tous les cas, son application. M. Lechatelier termine son rapport par les conclusions suivantes 1° Le système de M. Arnoux , en supposant résolues les questions qui se rattachent au moteur, aurait l'avantage de procurer des économies considérables sur les frais de construction dans les régions accidentées, sans compromettre les facilités qu'on doit rechercher pour la vitesse de la circulation dans les parties où le tracé des chemins de fer peut se développer sans sinuosités exceptionnelles ; il serait, à ce point de vue, supérieur au matériel américain : 2° Sur les lignes déjà construites en France on doit admettre, dans l'état actuel des choses, qu'il n'y a pas lieu de substituer les véhicules de M. Arnoux au maté- riel de transport ordinaire ; l'économie des frais d'entretien des bandages de roues peut être balancée en totalité

ou en partie par un surcroît de dépenses analogues applicables à d'autre parties du matériel ; elle serait, dans tous les cas, balancée par des sujétions'de service ; 5° Si la question du moteur était résolue , le système