Annales des Mines (1853, série 5, volume 4)
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GISEMENT D'ASPIiith
iiiière sur lé mhdé de pràdiidibh du bitume; i.âoêlotis encore à ce sujet que 1.0 Les couches asphaltique sont disloquées; .rèdressées , cristallines, là surtout où le bitume abonde ; 20 Elles appartiennent à la formation lacustre, mais certains calcaires néocomiens en sont égaleinent pénétrés dans leurs fissures, enduits ou tachetés; 5° Enfin , le minerai est irrégulièrement disséminé, affectant l'allure des gîtes en chapelet, et se trouvant à des hauteurs barométriques diverses, mais suivant une zone ou bande fort étroite. Hypothèse
sur l'origine du bitume.
Tous ces faits nous paraissent exclure l'idée d'âne formation neptunienne, de l'existence d'un cours d'eau
asphaltique et superficiel, comme le suppose dans son mémoire M. d'Hombres Firmas. Nous pensons, au
contraire, que le bitume; à la suite diishulèvethetit des coteaux asphaltiques, s'est fait jour jra une série de dislocations et de fractures, alignées parallèleihent à
la crête de ces coteaux. Émanant par distillation dès couches de combustible renfermées daùs la forrriation
crétacée, ou plutôt dans la formation houillère, si, comme il est assez probable, elle se prolonge jusque-là,
le bit-bine s'est élevé au milieu des calcaires d'eau douce ; il s'y est fixé par imbibition, et n'a pénétré qu'accidentellement les roches néocomiennes , sous forme d'enduits ou de mouches isolées à cause de leur imperméabilité. La nature du conglomérat inférieur (gros galets de marbre et de quartz unis par un ciment argilo-calcaire) en explique aisément la stérilité. Il n'est pas impossible que la suite des recherches n'amène la découverte de quelque banc de grès perméable et bitumineux intercalé entre le conglomérat et les calcaires asphaltiques. C'est une chose très-désirable, à la condition pourtant que le calcaire n'y domine pas, car le
AUX ENVIRONS D'ALAIS (GARD).
lavage éri serait encore fort di!
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le dans ce cas. Nous
n'avons, en effet, rien obtenu par l'ébullition dans l'eau d'un grès exclusivement calcaire dont il existe un banc assez riche au-dessus des couches bitumineuses,
tandis que l'éther concentré et l'essence de térébenthine le dépouillent très-bien. Disons maintenant quelques mots des sources minérales qui jaillissent au milieu de la région asphaltique, et dont l'étude présente un vif intérêt. 11 existe deux groupes de ces sources, le premier au nord, près d'Auzon , au hameau des Fumades, le second au sud-est, près d'Hyeuset. Les eaux minérales des Fumadés coulent dans le terrain marno-argileux noirâtre qui renferme les lignites, au-dessus des calcaires asphaltiques ; elles sont bitumino-sulfureuses , et dégagent une forte proportion d'hydrogène sulfuré. 1. 000 grammes d'eau de la source
Roussel tiennent og,o7 i de soufre, correspondant à 56°,2o du sulflydromètre Dupasquier (1). Les eaux, limpides à leur arrivée, deviennent louches et laiteuses par l'exposition à l'air. On remarque au fond des puisards où elles sont ramassées, une vase noire et épaisse de sulfure de fer, tandis que de petits filaments blan-
châtres, mucilagineux, paraissant appartenir à de la glairine ou barégine , surnagent à la surface. Les autres principes minéralisateurs sont des chlorures et des sulfures de calcium, de sodium, de Magnésium et de fer, des sulfates et des carbonatés des mêmes bases. Les éléments dominants de ces eaux sont l'acide sulfhydrique, les sels calcaires et le bitume ; elles ne sont point thermales ; leur température moyenne, qu'il est difficile de mesurer avec précision, à cause de la (,) Études sur les sources d' Auzon, par M. le TY Roch.
Sources bitumineuses d'Alais.
Groupe des Fumades.