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RAPPORT SUR UNE MACHINE

plan supérieur 'à la grille G, avec une section partielle du régénérateur et de la boîte qui le renferme. La fig. 4 est un plan, en grandeur naturelle, de l'une des toiles métalliques qui composent le régénérateur. Le cylindre travaillant AA est ouvert à sa partie su-

périeure; il est installé directement au-dessus de la grille G, et posé sur le réservoir d'air comprimé DD, dont la forme est celle d'un parallélipipède à base carrée avec une échancrure cylindrique, ayant pour base un arc de cercle, dans laquelle sont placées la grille G et la partie horizontale de la cheminée CC. Avant de s'écouler, les produits gazeux de la combustion circulent autour de la partie inférieure du cylindre AA, dans un carneau annulaire représenté fig. 1. Le cylindre alimentaire BB, ouvert inférieurement est supporté par des colonnes, non représentées dans les figures, et qui reposent sur les bords du cylindre travaillant. Les axes de ces cylindres sont sur une même ligne droite verticale ; leurs pistons PP et Q reliés par des colonnes rigides tt. Au-dessous du piston travaillant PP est une sorte de coffre en fonte MM, rempli d'un mélange de plâtre en poudre et de charbon ou de

toute autre matière qui conduise mal la chaleur. Le piston PP transmet, au moyen d'une tige courte en fer (fig. ) et d'une manivelle F, un mouvement circulaire alternatif à l'arbre horizontal K, placé dans l'intervalle libre entre les deux cylindres travaillant et alimentaire ; l'arbre K, par l'intermédiaire de deux manivelles et d'une bielle, transmet un mouvement circulaire continu à l'arbre horizontal I (fig. i et 2), porteur d'un volant VV, lequel est chargé, sur une partie de la circonférence de son anneau, des contrepoids nécessaires pour équilibrer le système des pistons.

Le piston Q du cylindre alimentaire est percé, en

ENVOYÉE AU HAVRE PAR M. ERICSSON.

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son centre, d'une ouverture munie d'une soupape, qui s'ouvre de dehors en dedans, pour laisser entrer l'air atmosphérique, lorsque les pistons descendent. Une autre ouverture o' (fig. 2) est ménagée dans la paroi supérieure du cylindre alimentaire, et munie d'une soupape s'ouvrant de haut en bas, dont le poids est équilibré par un ressort. Cette soupape est ouverte, lors de la chute des pistons, par l'action d'une bielle menée par un excentrique monté sur l'arbre II (fig. 2), et qui fait tourner, au moyen de la manivelle ln, l'arbre n porteur de deux appendices formant une fourchette, qui em-

brasse la tige de la soupape, et sur les branches de laquelle porte le bas du ressort à boudin qui tient cette soupape soulevée. Au centre de la paroi supérieure du

cylindre alimentaire est une ouverture munie d'une soupape, par laquelle l'air, préalablement comprimé par le piston Q, dans la première partie de sa course ascendante, passe dans la capacité cylindrique L (fig. 1), et de là, par le tuyau T, dans le réservoir D ou le com-

partiment supérieur de la boîte contenant le régénérateur. Cette boîte XYZV (fig. 2) est divisée en deux compartiments par une cloison horizontale Ni. Le compartiment inférieur renferme le régénérateur. Les toiles

en fil de fer d'un millimètre un quart de diamètre, mailles de un demi-centimètre de côté environ, ainsi que le montre la fig. 4, sont superposées horizontalement au

nombre de 120 à peu près ; leur ensemble présente la forme d'un parallélipipède droit à base rectangle, de ou',2 o d'épaisseur, orn,6o de longueur et oin,4o de largeur. Elles sont fortement serrées les unes contre les autres, au moyen de trois couples de barres plates en fer appliquées sur les faces supérieure et inférieure du paquet, et reliées par des écrous vissés sur les extrémités