Annales des Mines (1853, série 5, volume 4)
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RAPPORT sue UNE MACHINE
ENVOYÉE 'AU HAVRE PAR M. ERICSSON.
diatement avant l'ouverture de la soupape d'admission.
me suis borné à relever, au moyen d'un indicateur de la construction de M. Clair, les courbes des tensions de l'air dans le cylindre travaillant, en même temps que je
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La garniture du piston PP du cylindre travaillant consiste en deux anneaux élastiques de fonte superposés, maintenus en place par un anneau plat fixé par des boulons sur la partie supérieure et découverte du
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la même manière. Pour lubrifier ces garnitures pen-
prenais note du nombre de tours du volant, de la charge du frein, qui était maintenu avec soin en équilibre, et de la pression de l'air dans le réservoir, accusée par le manomètre métallique. La machine marcha depuis deux
dant la marche, on frotte avec un tampon imbibé
heures jusqu'à cinq heures et demie. Six séries de
d'huile ou de graisse, les parois des cylindres. La machine est simplement posée , sans aucune fondation, sur le sol nu et formé d'argile molle d'un atelier de chaudronnerie, de sorte que, lorsqu'elle fonctionne, toute la masse est dans un état d'ébranlement qui se communique au sol dans un rayon assez étendu. Elle est isolée de toute transmission de mouvement et de tout mécanisme opérateur. Un frein de Prony appliqué
courbes des pressions de l'air furent relevées dans cet intervalle. Je citerai seulement les résultats de trois expériences auxquelles se rapportent les courbes (fig. i, 2 et 3, Pl. VI). Les courbes (fig. 1) ont été relevées à 2 heures 2 0 minutes. La pression, accusée par le manomètre métallique du réservoir, oscillait, à chaque coup de piston, entre 0atm,4 et 0"-,5 au-dessus de l'atmosphère. La charge du frein était de 20 kilogrammes agissant à l'extrémité d'un bras de levier de r",o5. Le nombre de tours de l'arbre du volant était de 4o par minute ; le travail disponible mesuré au frein était par conséquent de 87kxm,96 élevés à un mètre par seconde. Les courbes (fig. 2) ont été relevées à 5 heures 5o minutes. La pression accusée par le manomètre adapté au réservoir oscillait de 0".,59 à et.' -,5'2 par coup de piston. Le frein était chargé de 15 kilogrammes appliqués à 2 mètres de distance de l'arbre du volant. Le
piston. Le piston Q du cylindre alimentaire est garni de
sur l'arbre du volant a servi, dans toutes mes
expé-
riences, à régler la vitesse de la machine et à mesurer le travail disponible. Après quelques tâtonnements, par lesquels j'ai reconnu que le fond du cylindre travaillant devait être porté à une température voisine du rouge naissant, pour que l'air atmosphérique ne rentrât pas par la soupape d'émission S avant la fin de l'excursion ascendante des pistons, que la pression fut maintenue constante dans le réservoir par le jeu de la pompe alimentaire et que la machine fonctionnât régulièrement, le frein de Prony a été placé sur l'arbre du volant, et un manomètre métallique à cadran de M. Eugène Bourdon adapté au réservoir. Dans une première série d'expériences, n'ayant à ma disposition qu'un mauvais thermomètre à mercure, dont
la graduation n'allait qu'à 6o degrés centigrades, je
nombre de révolutions de cet arbre était de 47 par minute : le travail disponible, en conséquence, de
147kxm,66 par seconde. Les courbes (fig. 3) ont été relevées à 5 heures. Le manomètre du réservoir accusait une pression variant, par
coup de piston, de 0at-.,48 à 0at-.,58 Le frein était chargé de 5o kilogrammes à l'extrémité d'un bras de Toux IV, 1855.
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