Annales des Mines (1853, série 5, volume 4)
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RAPPORT SUR UNE MACHINE 466 dantes aux volumes V et r, par a le coefficient de dilatation de l'air sec, on a pour déterminer la température x, Péquation V p
-= -X P
1+ at
(1,94
X
(14- al)
Le rapport Va été déterminé par le rapport des poids des quantités de mercure nécessaires pour remplir le tube entier et la partie du tube occupée par l'air, lors de l'observation faite dans le laboratoire. Ces poids ont été trouvés respectivement égaux à 142g,495 et 90g,517; d'où, en négligeant les effets de la dilatation du verre, 142,495 V =1,5777. 90,317
La pression P était celle de l'atmosphère au moment de la fermeture du tube au Havre, mesurée par une colonne de mercure de o' ,7725 la température de 22 de-
rés 1/2. La pression p était mesurée par la colonne barométrique de mercure orn,755 diminuée de 0m,i6 , hauteur à laquelle le mercure est monté dans le tube au-dessus de son niveau dans la cuve ; orn,753 om, 6 on',595 de mercure à la température de 25 degrés.
En négligeant la correction due à la petite différence des températures du mercure, on a donc P
==
.3,7725
1,5027.
p 9,93 Enfin prenant pour a la valeur 0,00567 donnée par les
expériences de M. Regnault et remplaçant t par 25 degrés, on trouve pour la température cherchée x 539 degrés.
ENVOYÉE AU HAVRE PAR M. ERICSSON.
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J'ai regretté de ne pouvoir contrôler cette indication par la lecture directe de la température accusée par le
thermomètre à mercure à tige recourbée que j'avais placé dans le tube Il paraît au surplus évident que le fourreau E doit prendre une température plus élevée que la température moyenne de l'air qui le frappe, en entrant et sortant du cylindre travaillant, parce qu'il reçoit de la chaleur rayonnante du fond concave de ce cylindre qui est directement exposé à l'action du foyer. L'indicateur avec lequel ont été relevées les courbes
des tensions de l'air dans les cylindres travaillant et alimentaire peut, à volonté, tracer une série continue de courbes qui accusent les pressions dans la capacité avec laquelle l'instrument est mis en communication,
pendant l'ascension et la chute du piston, soit des courbes fermées comme celles que l'on obtient avec les instruments du même genre dont on fait habituellement usage. Lorsque l'on relève une série continue de courbes, le cylindre sur lequel s'enveloppe la bande de pa-
pier, qui reçoit la trace du style fixé à la tige du petit piston de l'indicateur, tourne toujours dans le même sens, d'un mouvement continu, tandis que le piston de la machine qui met ce cylindre en mouvement, a un mouvement rectiligne alternatif. Un second style fixé dans une position invariable et dont on a amené la pointe, au commencement des observations, à la hauteur où se trouve le style mobile, lorsque le piston de l'indicateur supporte des pressions égales sur ses deux
faces, trace la ligne continue des pressions nulles, qu'on appelle vulgairement la ligne atmosphérique, ligne qui devient droite sur la bande de papier développée. Le piston de l'indicateur avait un diamètre de 22nu",5o ; sa surface était par conséquent de 3"1"-,976.
La flexion du ressort à boudin, mesurée directement,