Annales des Mines (1853, série 5, volume 4)
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RAPPORT SUR UNE MACHINE
cés dans une même verticale, directement au-dessous de la soupape d'admission de l'air venant du réservoir,
et séparés l'un de l'autre par un intervalle de o,16
ENVOYÉE AU HAVRE PAR M. ERICSSON.
o,277755 x 1,3 o,00367 X 20
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=o,336.
environ occupé par les toiles métalliques, ont accusé des températures dont l'écart a été de i Si à 2 oo degrés centigrades. La mauvaise soudure du fourreau métallique, destiné à contenir le thermomètre y , ne m'a pas permis d'observer la température des toiles audessous de la soupape d'émission, dans la couche horizontale où se trouvait le thermomètre Ce dernier a indiqué une température de 260 à 270 degrés. La
(Je prends pour le poids du mètre cube d'air à o degré et sous la pression atmosphérique 1',5o , et je suppose la température de 20 degrés.) Or les toiles métalliques pèsent environ 54 kilogrammes. Les caloriques spécifiques du fer et de l'air atmosphérique étant respectivement , d'après les expériences de M. Regnault, o,24 et 0,11, l'élévation ou Fabaissement de 1 degré de température dans la masse métallique doit correspondre à
température accusée par ï aurait été plus élevée et assez voisine de celle de l'air dans l'intérieur même du cylindre travaillant. D'après l'expérience sur le
une variation en sens inverse de
tube à air placé dans le fourreau E , expérience d'ailleurs fort incertaine, il est probable que cette dernière
fement de l'air de 260 à 3oo degrés ne produira donc
est peu éloignée de 3oo degrés. Les températures, dans chaque couche de toile métallique, doivent varier
à chaque instant, par suite du passage de l'air qui entre dans le cylindre ou en sort ; mais ces variations qui ont lieu à chaque coup de piston, c'est-à-dire dans l'intervalle de i 1/2 à 2 secondes, sont peu étendues; à cause de la masse énorme du métal comparativement à celle de l'air qui le traverse, et ne sont pas sensibles aux thermomètres. Le volume d'air serait, d'après le diamètre du cylindre alimentaire et la course du piston de ec,277755, à la pression et à la température de l'atmosphère extérieure, abstraction faite de l'espace nuisible qui reste nécessairement entre le piston alimentaire arrivé à la limite supérieure de sa course et la soupape intermédiaire entre le cylindre et le réservoir, espace
dont l'influence diminue le volume réellement foulé dans le réservoir à chaque coup de piston. Le poids de l'air foulé est donc inférieur à
54xo'
_=73d,66
o,à56><o,24 dans la température de l'air qui la traverse. Un échauf-
sur les toiles métalliques qu'un refroidissement de 5 1/2 à 4 degrés. La résistance que les toiles opposent à l'émission de
l'air chaud, qui leur abandonne une grande partie de sa chaleur, est très- faible , ainsi qu'on le voit par les courbes fermées et la série de courbes (fig. 5) relevées lorsque le volant faisait 56 à 57 révolutions par minute. Elles montrent nettement que la soupape d'émission s'ouvre à la fin de l'excursion ascendante du piston, et que la pression de l'air, à partir de cet instant, décroît très-rapidement ; l'ordonnée qui représente l'excès de cette pression au-dessus de celle de l'atmosphère extérieure tombe de 17 millimètres ài millimètre , pendant que le piston parcourt les 2 ou 5 premiers centièmes de sa course descendante ; elle reste
constante pendant toute la chute du piston, et se relève ensuite brusquement au moment où la soupape d'admission s'ouvre de nouveau, lorsque la chute est terminée. La contre-pression sur le piston travaillant