Annales des Mines (1853, série 5, volume 4)
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ENVOYÉE AU HAVRE PAR M. ERICSSON. RAPPORT SUR UNE MACHINE
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carrés, et une atmosphère de pression effective sur ce piston répond à une pression totale de 12.075 kilogrammes. L'aire de la surface comprise entre la ligne atmosphérique et la courbe des pressions diffère trèspeu, ainsi que le montrent les figures, de celle d'une surface composée d'un triangle , qui correspond à la compression de l'air dans le cylindre alimentaire, d'un premier trapèze correspondant à la partie de la course comprise entre l'ouverture de la soupape L et la fermeture de la soupape d'admission, et d'un second trapèze correspondant à la fin de la course pendant laquelle la soupape d'admission est fermée. Le travail résistant exercé sur le- piston de la pompe alimentaire, pendant son excursion ascendante, est donc, d'après les courbes la, égal à 0 454+ 0,487+ 12.075 kil. (0,0667
+0,0506 X
x
2
0,487+0,553)
0,1127 X
1.140 kil,
élevés à 1 mètre.
2
L'examen des courbes fermées et de la série des courbes 2a conduit à des résultats qui s'écartent fort peu des précédents. Dans la série des courbes 2a, les ordonnées qui mesurent les pressions de l'air, à l'ouverture de la soupape de refoulée, lors de la fermeture de la soupape d'admission et à la fin de la course sont respectivement égales à 4omm,5o , 41 et 46"",5o,
un peu plus grande que dans la série de courbes pré-. cédentes, et le calcul donne pour l'expression du travail résistant sur le piston de la pompe à air pendant une excursion, 1.185 kilog. élevé à i mètre. Dans les courbes des pressions de l'air dans le cylindre
travaillant, le moment de la fermeture de la soupape d'admission est très-nettement accusé par le décroisse-
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ment brusque de la force élastique de l'air, aussitôt après que le cylindre est isolé du réservoir par la fermeture de la soupape d'admission, qui a lieu, ainsi que nous le
montrent les courbes relevées sur la pompe alimentaire, aux o,78 de la course ascendante du piston. D'ailleurs la pression de l'air chaud dans le cylindre travaillant atteint son maximum à l'origine même de la
course, et diminue ensuite graduellement, et d'une petite quantité, jusqu'au moment de la fermeture de la soupape d'admission, où elle s'abaisse brusquement. L'aire de la surface qui mesure le travail moteur sur le grand piston diffère donc assez peu de la somme de deux trapèzes, dont le premier a pour hauteur l'abscisse correspondante aux 78 premiers centièmes de la course pendant lesquels la soupape d'admission est ouverte,
et pour bases parallèles les pressions qui ont lieu à l'origine et à la fin de cette partie de la course, et dont le second a pour hauteur les 22 derniers centièmes de la course et pour bases parallèles les pressions correspondantes, au commencement et à la fin de l'expansion de l'air confiné dans le cylindre. relevées le même jour que Dans les deux courbes les courbes des pressions de la pompe alimentaire, les ordonnées qui mesurent les pressions à l'origine de la course, à la fermeture de la soupape d'admission et à la fin de la course du piston travaillant, sont respectivement égales à 41, 58 et 17 millimètres ; elles correspondent àdes pressions effectives de o"-,495, oatm ,457
1
et 0"',205. Le diamètre du piston travaillant est de im,5o4 ; sa surface de 7.766 centimètres carrés : la I
pression d'une atmosphère sur cette surface est en conséquence de 17.766 kilogrammes, ce qui donne pour l'expression du travail moteur sur le piston travaillant, pendant son ascension :