Annales des Mines (1853, série 5, volume 4)
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RAPPORT SUR UNE MACHINE
ENVOYÉE AU HAVRE PAR M. ERICSSON.
cendante, le piston a envahi l'espace AL; l'espace 'AL reste rempli d'air à la pression atmosphérique p et à la température T; l'espace vAL , rempli d'air à la pression atmosphérique et à la température T'; les espaces pAL , remplis d'air à la pression atmosphérique et à une tem-
doivent d'ailleurs être égales entre elles ; cette condition
pérature intermédiaire entre T et T, soit
2
. En
réduisant tous les volumes d'air ci-dessus à la température t et à la pression p, on trouve que le volume d'air rejeté dans l'atmosphère par la chute des pistons, ramené à la pression p et à la température t, est
i+atP'
P'
ALp X + aT X
+at + aT
p
1+ at P' ar -T-PALp X
+cct + g.
T+t 2
+ vAL
P'
X
+at
pAL
+a
T+T'
1 + at
,
=
1+
fournit entre les pressions P' et P, qui ont lieu à ces deux époques la relation suivante : P, (2)
p" ; 2
l'égalité entre les quantités d'air puisées et rejetées dans l'atmosphère à chaque coup de piston fournit l' équation :
AL[
Lp
+p
ut
(P`
+aT
p BL
Les quantités d'air contenues dans le cylindre travaillant et ses espaces nuisibles, au moment de la fer meture dela soupape d'admission et à la fin de la course,
ii
(Il -FP)
j-lr-atT
P
pression augmente graduellement jusqu'à ce qu'elle devienne égale à P. Si l'on admet qu'au moment de la fermeture de la soupape d'admission, la communication soit déjà ouverte entre le cylindre alimentaire et le ré-
+at
(1)
+ aT
A partir du moment de la fermeture de la soupape d'admission, la totalité de l'air refoulé par le piston du cylindre alimentaire s'accumule dans le réservoir, où la
B(L - l) (3)
+
[1)
pl =
servoir, ainsi que cela aura toujours lieu dans la pratique, il est facile de voir que l'on aura entre les pressions P et P, la relation
Posant, pour abréger
+ at aT =
491
-
C +mBL.
Les équations (1), (2) et (3) serviront à déterminer les pressions P, 1) et P', lorsque les dimensions de la machine et les températures seront connues. La pression finale P' dépend ici de l'étendue I de la course pendant laquelle l'air est admis dans le cylindre travaillant, parce que, en raison de l'espace nuisible mBL de la pompe alimentaire, le volume d'air refoulé dans le réservoir par chaque coup de piston dépend de la pression P, qui varie avec l'étendue de l'admission. Si cet espace nuisible n'existait pas, le volume d'air introduit à chaque coup de piston, et par conséquent la pression finale P', resterait indépendante de l'étendue de l'admission, quelle que fût d'ailleurs la capacité