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RAPPORT SUR UNE MACHINE

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ENVOYÉE AU HAVRE PAR M. ERICSSON.

du réservoir. De l'équation (i), on tire:

par les courbes de l'indicateur avec le travail calculé par la formule simple que j'ai donnée pour le cas où l'on fait abstraction des fuites d'air, des espaces nuisibles, et où l'on suppose la capacité du réservoir indéfinie. Dans cette formule, savoir

A(i+at) B(1 +T)

1-m (P -1)

P(1++

I+aT

1+ dl

1-FaT

i+t -1-P

1+Ct

T+t

v i+ar

pBL

T

aT

i+at

il résulte de l'expression précédente que A (1+ al') doit B (i cct) être inférieur ou égal à

+ aT

1-1-aT)+P

1+ at

i)pBLIog-IL

+ta

p 1 kilogr. par centimètre quarré. B= 12o75 centimètres quarrés.

Comme P' doit toujours être supérieur ou égal à p,

(1+ aT

( 1 ---HT

je pose

+ a T+Ti.

rn (-P

pAL +

pBLIogBA +al

1+ aT P

495

i

1-1-OET

rf+t 2

+ aT TH-T' 1+2-2

et à plus forte raison plus petit que i. Quoique les dessins joints à ce rapport aient été faits avec beaucoup de soin, il est impossible d'en déduire les capacités des espaces nuisibles avec une exactitude suffisante, pour que la comparaison des valeurs des pressions P, P, et P' tirées des équations (1), (2) et (5) avec les pressions réellement observées puisse offrir quelque intérêt. D'ailleurs, les températures de l'air dans le cylindre travaillant ne sont pas connues exactement, et les fuites d'air qui avaient lieu dans la machine étaient assez considérables pour altérer notablement les pressions dans le réservoir et le cylindre travaillant. Je me bornerai donc à comparer le travail mécanique transmis aux pistons, tel qu'il est donné

A=17766. L=om,23.

-= 1

o,78

.

0,00567.

J'admets enfin que T 5oo degrés et t = 20 degrés. En effectuant les calculs numériques d'après ces données, on trouve que le travail mécanique par coup de piston devrait être de 1.217 kilog. élevés à mètre. Les courbes relevées à l'indicateur accusent, ainsi que nous l'avons vu, un travail mécanique de 568 kilogrammes. Ce nombre est seulement égal aux 0,47 du travail théorique calculé dans l'hypothèse de fuites nulles, et en faisant abstraction des espaces nuisibles. Un travail de 1.217 kilog. élevés à i mètre par coup de piston, à raison de 4o coups de piston par minute, ne représenterait qu'une puissance de joch"-v".,8. Il est donc de toute évidence que la machine apportée au Havre ne pourrait, dans les circonstances même les plus favorables, et en supposant que la température de l'air soit poussée dans le cylindre travaillant jusqu'à 5000, réaliser la puissance de io chevaux, que l'on paraît lui avoir attribuée, qu'autant que l'on diminuerait considérablement l'étendue de la course correspondante