Annales des Mines (1853, série 5, volume 4)
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RAPPORT SUR UNE MACHINE
ENVOYÉE AU HAVRE PAR M. ERICSSON.
vice versâ; il résulte des températures inégales que prennent les masses d'air égales contenues dans les
d'une machine à air établie sur les principes exposés dans la patente de 184o , et que l'on a substituée à une
deux capacités des différences de pressions qui déterminent le mouvement rectiligne alternatif d'un piston
ancienne machine à vapeur, dans les ateliers de la compagnie de la fonderie de Dundee. La nouvelle machine à un cylindre de 16 pouces de diamètre ; la course du piston est de 4 pieds, le nombre de coups de 28 par minute. Elle fonctionne continuellement depuis plus de deux ans, d'une manière très-satisfaisante. L'auteur de la communication dit que le principe de
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dans un cylindre alésé, lequel communique par ses deux bouts, avec les extrémités froides des capacités où se meuvent les refouloirs. Le passage de l'air d'une extrémité de celles-ci vers l'extrémité opposée, s'opère par l'intérieur des refouloirs, soit, est-il dit dans le mémoire, « en glissant entre les surfaces concentriques, » soit en parcourant un canal intérieur rempli de toiles » métalliques ou de fragments de métal très-divisés. » M. Franchot annonce s'être assuré par l'expérience, que l'échange de chaleur entre l'air et le métal s'opère dans un temps très-court, de sorte que l'air cède , dans son passage de l'extrémité chaude à l'extrémité froide, la plus grande partie de sa chaleur au métal, pour la reprendre, dans le trajet, en sens inverse. L'extrait de la spécification de la patente de MM. Jafiles et Robert Stirling, publié dans le vol. XXXIV du Meelianics' Magazine, renferme aussi l'indication de refouloirs creux et remplis de feuilles minces et rapprochées , pour faciliter l'échange de chaleur. Mais les feuilles minces, dont MM. Stirling font usage, sont des
feuilles de verre alternativement uni et cannelé, en bandes étroites dont la largeur n'excède pas un pouce. « 'nese plates consist of alternate sheets of plain and fluted glass, in narrow strips flot exceeding an inch in width, which accurately fill up the interior space of the driver. »
Le volume XLV (décembre i846) du Meehanirs' Magazine, page 559, rend compte d'une communication, qui avait été faite antérieurement à l'institution des ingénieurs civils par M. James Stirling, au sujet
l'échauffement et refroidissement alternatifs de l'air, par son passage à travers des lames métalliques minces,
a été posé et essayé par M. Robert Stirling, il y a environ trente ans. Les moyens à l'aide desquels on a réussi, en dernier lieu, à en faire une application effective, consistent surtout dans la Mise en oeuvre de divers procédés, par lesquels on est parvenu à prévenir les fuites d'air par les boîtes en cuir des tiges des pistons à employer l'air sous une pression assez élevée pour que les dimensions de la machine aient pu être convenablement réduites, et dans l'usage d'un appa-
reil réfrigérant, qui enlève la chaleur perdue et ramène l'air à une température suffisamment basse. Dans la machine de la fonderie de Dundee, la pression de l'air est très-élevée et atteint parfois 16 atmosphères. La température de l'air, quand il est chauffé, est portée à 65o0 (543 1/5 deg. centig.).; après qu'il a traversé les passages capillaires ménagés à travers les
lames métalliques minces et l'appareil réfrigérant, elle est abaissée à 1500 (65 1/2 degrés centigrades). La pression varie, à chaque coup de piston, de 16o à 24o livres avoir du .poids par pouce carré (de 1 i",24 à 16k,86 par centim. carré, soit de 11 à 16 atm.). Le cylindre dans lequel se meut le piston travaillant est mis en communication avec les extrémités froides