Annales des Mines (1854, série 5, volume 5)
Page : Image 16
Révision de 19 févr. 2015 11:37:35, edited by Anonymes
NOTICE SUR LA MINE
ET L'USINE D'IDRIA.
en distance, et de chaque côté de l'escalier on posé
, 9, io, PI. I, donnent les détails dit mode d'exploitation d'une masse pauvre comprise an niveau Mittelfeld, entre les puits Florian et Kristallnig. Cette masse pauvre était une de ces wânde qui interrompent fréquemment la régularité du gîte. Elle est représentée par les lignes courbes 1, 2, 1', 2', 5', sections de cette partie du gîte, par des plans horizontaux situés à des distances de t pied (o0,316), 2 pieds au-
g
deux estampes afin de soutenir le chapeau, dont la portée serait trop grande pour résister à la pression des schistes. Une fois ces préparatifs terminés, on commence l'a-
batage. La longueur du massif à abattre, dans le sens de rinelinaison du gîte, est de 15 klafters (27m,75) en
moyenne : sur ces 15 klafters on en abat 12, et on
It
laisse à la partie inférieure et à la partie supérieure du massif deux murailles de schiste de 3 mètres environ d'épaisseur. A partir de là, les ouvriers prennent un front de taille de 2 mètres de largeur, abattent en s'avançant parallèlement à la galerie principale, depuis l'une des cheminées jusqu'à la seconde cheminé'e limitant le massif. Quand une semblable bande de schiste a été abattue, on remblaye immédiatement. Les remblais proviennent du percement des galeries pour lés travaux de recherche, de l'abatage de certaines parties trop pauvres pour être soumises avec avantage à la préparation mécanique. D'autres matériaux venant de l'extérieur servent aussi de remblais ; ils sont descendus dans la mine par les bennes d'extraction. Une fois
le remblai terminé, on prend un front de taille de
2 mètres, et on abat la bande de schiste supérieure au remblai ; les ouvriers s'élèvent ainsi, en remblayant constamment, jusqu'à la galerie supérieure. Les parties pauvres du gîte se rencontrent aux envi2. Aba tage des parties pauvres. _rons des wànde, qui ont souvent elles-mêmes une teneur suffisante pour être exploitées avec avantage. Dans les parties pauvres, il faut encore comprendre certaines parties du conglomérat intercalé entre le schiste pauvre et le schiste riche. La teneur du minerai doit être de 18 lods (112 p. ioo) pour couvrir les frais d'exploitation et de préparation mécanique.
19
Les fig . 8
dessus et au-dessous de la galerie principale. Cette masse calcaire touchait vers le nord au schiste pauvre en mercure (Silbers chie fer) , qui était trop pauvre pour être exploité avec avantage. Le champ d'exploitation devait donc être limité à ce schiste. Pour abattre cette masse calcaire, on a commencé
par la diviser par des galeries A, A, B, B, que l'on a poussées jusqu'au schiste pauvre. Le massif principal était ainsi divisé en massifs secondaires. Les ouvriers se placent à l'angle, et lorsque le premier a commencé l'abatage de la partie R, un second commence celui de R'. On dispose ainsi sur le massif un certain nombre d'ouvriers, chacun se trouvant en retard sur le précédent d'une longueur de 2 mètres environ. Le calcaire qui constitue ces wânde est excessive-
ment dur ; l'abatage se fait à la poudre. Les trous de mine se pratiquent à Idria avec des fleurets en acier bien trempé de 1/2 à 2 pieds de longueur (om,46 à om,62), et de m pouce de diamètre ( om,o25). Un ouvrier, dans un poste de huit heures, ne peut pas faire plus de deux trous de mine, et chaque trou de mine 1
donne de î 1/2 à2 pieds cubes de roche abattue (0m3,o62 à om3,o46). Dans une galerie haute de 6 pieds (im,86),
large de 6 pieds (1,86), deux ouvriers n'avancent que de im,896 par mois. Les minerais ainsi abattus sont distingués, en raison
gass;',1,?reals".