Annales des Mines (1854, série 5, volume 5)
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ET L'USINE D' IDR I A.
Sur ce plancher, on peut faire arriver de l'eau qui séjourne pendant tout le temps de l'opération. Un registre r établit la communication entre l'appareil de
jour, le feu commence à paraître à la surface de la charge, on ajoute alors une nouvelle charge de mi-
condensation et le four. Cheminée.
La coupe de la cheminée est représentée dans la fig .
5, Pl. H. Elle est formée de trois chambres super-
posées. Chacune de ces chambres a une porte par laquelle l'ouvrier pénètre dans l'intérieur de la cheminée, lorsque le nettoyage des chambres doit avoir Conduite
four Mimer.
Mise en feu.
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NOTICE SUR LA MINE
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Le personnel attaché au four Hener se compose de 5 chargeurS , se succédant par poste, de 8 heures. Ils
gont payés 2o kreuzers (of,8o). Le déchargement se fait par 5 ouvriers se remplaçant aussi, par poste de 8 heures ; ils sont payés 18 kreuzer par poste (of,72). Lorsque le four est neuf, ou que la chemise intérieure vient d'être reconstruite, la mise en feu exige certaines précautions. On commence par mettre sur les barreaux de la grille un certain nombre de briques afin de diminuer l'espace
par lequel l'air peut pénétrer dans le fourneau. Dans les intervalles qui restent entre les briques , on met des
morceaux de bois fendu. Une fois ce lit terminé, on jette par-dessus une certaine quantité de menu bois, et par-dessus ce bois du minerai pauvre (le minerai riche donnerait au commencement de l'opération, où le tirage est nul , des vapeurs mercurielles qui incommoderaient
les ouvriers). Par-dessus ce minerai pauvre, on jette du charbon, par-dessus le charbon, du minerai, et ainsi de suite, jusqu'à ce que le niveau soit horizontal dans le four. A ce moment, on met le feu aux morceaux de bois placés entre les briques- et on laisse la chaleur monter lentement, afin d'éviter un dégagement
trop rapide de la vapeur d'eau. Au bout du second
nerai et une charge de charbon, etc... On casse alors les briques afin de donner à l'air un libre passage à travers la grille.
On continue tous les cinq quarts d'heure à jeter dans le four une charge de charbon et une charge de minerai. On a soin, avant de verser chaque charge dans le four, de retirer de la partie inférieure une quantité de minerai grillé égale à la charge que l'on va ajouter. Les wagons ont une capacité calculée à cet effet. Les matières qui se déposent dans les chambres de condensation du fourneau Hâhner sont, comme dans celles
Marche conddeenisaation
du fourneau Léopold et des fours à flamme, du mer- .°anstiLifnoeurr.neau
cure métallique, des suies, du charbon. En appelant a la quantité de mercure condensée à l'état libre, et b la quantité de mercure contenue dans les suies, on trouve que l'effet de chacune des quatre chambres peut être représentée par les nombres suivants p. 100
i" chambre la plus voisine du fourneau. 56 a 45 a u° chambre 3. chambre. /0 chambre
17 a
p.100
4.2 (a + b)
ho (a + b) 16 (a + b) 2
100
100
Le tableau n° 10 donne le détail du travail et de la production du fourneau Hâhner. La somme de tous les frais tant spéciaux que généraux, s'élève pour le traitement de 100 kilogrammes de minerai à of,96. La teneur des minerais traités dans ce fourneau est, d'après les essais, de 5,11 p. Io° ; le déchet est de 1,21.