Annales des Mines (1854, série 5, volume 5)
Page : Image 40
Révision de 21 févr. 2015 13:21:37, edited by Anonymes
66
NOTICE SUR LA MME
ET L'USINE Ll'IDRIA.
(0,96) , les deux autres 20 kreuzers (d,8o) ; 4 autres
plaques de tôle chauffées par les gaz des- fours de sublimation, et porté de là à l'atelier d'emballage. Tantôt il est emballé dans de petites boîtes tenant 25 livres, d'autres fois, surtout pour le Vermillon chinois, on adopte un autre mode d'emballage. On dispose du papier dans de petites boîtes rectangulaires, on y met le vermillon, et on ferme avec un double couvercle en bois soigneusement luté. Toutes ces petites boîtes sont ensuite disposées dans une grande boîte rectangulaire. Certaines de ces boîtes pèsent
sont employés au raffinage, et sont payés, l'un 28 kreuBroyage.
zers (1,12), les trois autres (of,80). Le broyage s'effectue sous des meules dont la distance est variable suivant la grosseur que l'on veut donner au grain. Chaque paire. de meules est mise en mouvement par une roue hydraulique établie sur le cours de l'Idriza. Le nombre de broyages auquel on soumet le vermillon dépend de la qualité que l'on veut préparer. Pour le vermillon chinois, il faut 2 broyages ; pour le dunkel rothe (rouge sombre) , il en faut 4; et pour hoch rothe ( rouge superfin) , il en faut 5. Le cinabre broyé ne constitue pas encore le vermillon. Il faut enlever l'excès de soufre ajouté lors de la préparation de l'éthiops. -A cet effet, on dépose dans un petit atelier, voisin de l'atelier de raffinage, des tonnes
H
divisées en deux parties par une planche percée de trous. Sur cette planche on dispose un lit de paille, et par-dessus on étend les cendrés provenant de la combustion de bois dans les différents foyers. On fait ensuite arriver de l'eau chaude sur ce filtre, et cette eau se charge des parties solubles des cendres. On recueille cette dissolution, et on la concentre dans de grands bassins en fonte jusqu'à 12 degrés de l'aréomètre de
Baumé. On la verse ensuite sur le cinabre disposé Raffinage.
dans les tonnes de raffinage. Le einabre , en 'ectu de sa densité, se rassemble an
fond des tonnes, et permet de décanter facilement la dissolution surnageante qui entraîne le soufre à l'état de sulfite et d'hyposulfite alcalin. Ou jette ensuite de l'eau sur le cinabre, afin de le laver et de le débarrasser autant que possible des sels alcalins qu'il pourrait retenir. Le vermillon est ensuite séché sur des
67
5o livres (28 kilogrammes) , d'autres ioo livres (56 kilogrammes).
On a préparé en 1852 654o9k,68 de vermillon de
diverses qualités. On a employé 65527k,84. de cinabre.
en 1852.
Ce qui restait de cinabre a été vendu à l'état de cinabre en morceaux (stück-cinnober). Il y a donc eu un déchet de 1251%84
, c'est-à-dire o,18 p. uoo. Consommations. fr.
Bois, 338",706. Cendres.
Vases où on reçoit le cinabre au sortir des meules 46 à 10 kreuzers (0%40).
Vases dans lesquels on porte le vermillon à sécher. Redevance à la Chambre de commerce de Laybach. Articles de menuiserie. 966 broyages Salaires. . . ' 833 raffinages. Frais extraordinaires provenant d'achats de graine, huile, papier, etc., qui n'ont pas été pris au magasin général. Transports au château. Direction des forêts Magasin général Forge.
Somme des frais spéciaux
Frais
de fabrication du vermillon
1.719,71 671,28 18,40 31,51 15,39 111,79
820,16 859194
50,72 48,93 61,12 209,28 79,52
4.678,75