Annales des Mines (1854, série 5, volume 5)
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SUR L'INCRUSTATION
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It
DES CHAUDIÈRES A VAPEUR.
tontes les parties de la surface , plus accessibles dans les chaudières à tombeau que dans les chaudières à galeries. Toutefois ces nettoyages sont incomplets, et n'enlèvent que les vases et les croûtes les plus épaisses, en sorte que ces chaudières restent dans un état permanent d'incrustation dont on peut assimiler l'effet à celui produit par une croûte d'une épaisseur uniforme d'au moins 3 millimètres, lequel est une perte de 41,4 p. foo, soit 4o p. Io°. 2° Chaudières à moyenne pression des machines de terre.
Soit une chaudière tubulaire, dans le système américain, en tôle de fer, marchant à 3 atmosphères. L'épaisseur
réglementaire de l'enveloppe sera de 8 à 9 millimètres; celle des bouilleurs et tubes sera moindre ; mais je supposerai une épaisseur uniforme de 8 millimètres, hypothèse qui tend à abaisser l'évaluation de la perte.
Vi+ 1,8581.E,
On a
et l'expression générale (14) devient: II
n-VI -I- 1,8581.£ [0,75+1 U ].
Cette expression donnerait lieu à un tableau analogue au précédent, et dont voici les résultats essentiels Valeurs de
a
=o
1
2
5
4
5
U' U = 0,000 0,229 o,384 o,5of 0,594 0,671 Valeurs de U'
Il convient d'appliquer à ces générateurs la perte corres.
pondante à une épaisseur uniforme de 3 millimètres, et qui est de So,i p. fo°, soit 5o p. 100. 3° Chaudières à haute pression (5 atmosph.) des machines de terre.
Soit une chaudière en fer, cylindrique, de s mètre de diamètre, marchant et timbrée à 5 atmosphères. L'épaisseur réglementaire du corps de la chaudière est de fo millimètres. Supposons que les bouilleurs aient cette même épaisseur, quoiqu'elle soit moindre en général, et prenons
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les autres données comme dans les applications précédentes; on a H
= Vi +1,37o7E [o,75-1- 171,
VI +1,3707.E et d'où l'on déduit Valeurs de E Valeurs ne
o
2
3
4
5
0,000 o,128 o,3o6 0,409 0,499 o,568.
Ici encore l'incrustation pouvant être assimilée, quant à l'effet moyen , à celle consistant en une croûte d'épaisseur uniforme de 3 millimètres, la perte sera 40,9 p. foo , soit 4o p. foo.
e Chaudières des locomotives.
Dans ces chaudières, la température moyenne de la surface de chauffe, désignée par A, est plus élevée que dans les autres générateurs. D'un autre côté, les gaz de la combustion, ayant peu de distance à parcourir pour arriver à la cheminée, et y étant portés par un foft tirage, restent peu de temps en contact avec la surface de chauffe. Ils doivent s'échapper dans l'atmosphère avec une température plus élevée que 3oo°. Cherchons à évaluer ap proximativement cette température. Nous avons dit que dans un fourneau de machine fixe les gaz de la combustion entrent dans la cheminée à 3oo°, et qu'alors la perte de combustible est de 0,25 lorsqu'il s'agit de houille de moyenne qualité. Dans une locomotive brûlant' du coke, cette perte est plus forte; car f kilogramme de coke, représentant 6000 calories, ne vaporise que 6 kilogrammes d'eau à fo° de température initiale , et n'utilise par conséquent que 584o calories; la perte est donc 6000 584o 6000
= o,36.
Si le coke et la houille produisaient dans leur combustion la même quantité et la même espèce de gaz, il est évident que les températures moyennes de ces gaz, Tg pour