Annales des Mines (1854, série 5, volume 5)
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SUR L'INCRUSTATION 134 le coke et Th pour la houille, seraient proportionnelles aux
DES CHAUDIÈRES A VAPEUR.
pertes o,36 et 0,25, et on aurait TK
Th
Or la houille exige plus d'air que le coke; en outre, elle produit de la vapeur d'eau, tandis que le coke n'en produit point; et cette vapeur d'eau diminue la. chaleur sensible par sa capacité calorifique, plus grande que celle des gaz produits par lé coke; d'où il suit qu'on a en réalité : Th
Si donc on suppose
1,44 ou
Th
=432° , et qu'on
foyer, de la faible épaisseur du métal des tubes, et des fréquentes variations clans l'intensité du feu occasionnées par le travail variable luimême, suivant la vitesse ou les pentes à gravir, les dilatations et contractions du métal sont fortes et fréquentes; ces mouvements du métal détachent les croûtes ; et on peut admettre qu'en général les croûtes ne dépassent pas l'épaisseur de s millimètre, et que, pendant la marche, la surface est toujours incrustée en certains en-
droits, et non incrustée dans d'autres. Nous formerons donc les
diminue la valeur de =".. Faisons donc A= 43o°.
sant par
Soit une chaudière fonctionnant à 5 atmosphères. La 153°. La chaudière étant en
9oo. Faisons toujours K' = y = 23 et /1 = 0,1 millim. L'épaisseur e varie beaucoup selon les points de la surface de chauffe : elle est de 24 millimètres pour la boîte à feu et de a millimètres pour les tubes ; nous prendrons pour e la moyenne de ces épaisseurs, en tenant compte du rapport des surfaces de la boîte à feu et des tubes ; ces surfaces étant dans le rapport de 1,
cuivre rouge ou jaune, on a K
pour la boîte à feu, à lo pour les tubes, on prendra e=--- 24 X
lo
+2X
4,2; soit e= 5 millimètres.
10
L'expression générale (14) devient ici
=
+4,3025
s
P Li,
+4,3025 E 0,64
Quant aux valeurs de s, qu'il convient de considérer, faut remarquer que, à cause de la haute température du
la prenne pour exprimer la température moyenne A de la surface de chauffe extérieure, on fait une hypothèse qui
température de l'eau sera 1 )
_
=
o,36 0,25
.5F)
ce qui donne :
1111
II, II,
valeurs. PP PP pour les valeurs de F., croisio
depuis o,s jusqu'à s millimètre, et nous pren,
drons la moyenne des valeurs correspondantes de U'
pour exprimer l'effet moyen de l'incrustation. En faisant ces calculs , on trouve les valeurs ci-après Valeurs de 8
0,1
0,2
0,3
0,4
0,5
0,6
0,7
0,8
0,9
1,0m.
Valeurs de = 0,103 0,104 0,280 0,353 0,384 0,475
La moyenne de ces dix valeurs de
0,524 0,571
-1.1
0,611 0,647.
est de 0,414.
Ainsi la perte de combustible, due à l'incrustation
des
une chaudière de locomotive, peut être évaluée en moyenne a au moins 4o p. 100 de la consommation actuelle. NOTE N° 2.
Formation des dépôts dans les chaudières navales.
dans laquelle il eut faire
s. En faisant évaporer de l'eau de l'Océan ou de la Médi-
= o,36; -17
terranée dans un ballon de verre par ébullition, soiss! la pression atmosphérique, j'ai observé les faits suivants :