Annales des Mines (1854, série 5, volume 5)
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DE CUIVRE EN INORWÉGE.
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Ce travail, comme celui du bocardage, n'est qu'un véritable essai auquel on a dû avoir recours lorsque les minerais sont devenus trop pauvres dans la mine de Travail
au honni.
9.
GISEMENT ET TRAITEMENT DES MINERAIS
Storvartz. Le minerai le plus pauvre de ceux qui peuvent encore être traités est le minerai à bocarder. Dans un bocard, on a quatre batteries de quatre pilons chaque ; ces pi-
lons sont composés, comme d'habitude, de poutres équarries armées de sabots en fer, que l'on va bientôt changer en sabots de fonte par économie. Les sabots pèsent 91,8 Les sabots ont Orn,2o de quarre et agissent dans une auge qui a om,"5o de large et 0n1,55 de profondeur. Le minerai est placé dans ces auges avec de l'eau et l'on continue à faire agir les pilons jusqu'à ce qu'il soit suffisamment bocardé , puis on l'enlève et on le rem, place par d'autre. On n'a pas comme dans les bocards bien montés de courants d'eau qui entraîne en coulant continuellement les parties assez fines, ce qui rend les opérations beaucoup plus faciles et plus promptes.
La matière retirée du bocard est travaillée sur des tables connues en Allemagne sous le nom de handerde.
Ce sont de grandes tables inclinées de 5 ou 6 degrés seulement de 2 mètres de largeur et de 2rn,56 de longueur, avec une tête plus inclinée triangulaire et avec des taquets de bois qui divisent le courant d'eau qui tient
la matière en suspension, et le répartit également sur toute la largeur de la table. La matière en suspension se dépose alors par ordre de densité sur la table, et par conséquent le plus riche vers la tête de la table. L'ouvrier travaille continuellement avec un long râble en bois très-large : il ramène légèrement la matière vers le haut. On continue de même jusqu'à ce que la table soit pleine ; elle a en haut à peu près orn,25 de profondeur et en bas om, 10. La matière est mise en suspension dans
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une caisse placée au-dessus de la table. La caisse est une pyramide quadrangulaire renversée ; on fait couler de l'eau dans cette caisse, et celle-ci en traversant le
minerai l'entraîne à travers l'orifice inférieur de la caisse.
Quant au travail sur les tables, il m'a été très-difficile
de m'en rendre compte, vu qu'il était excessivement irrégulier et entièrement livré à des enfants qui en sont chargés.
On ne travaille à la laverie, aux ateliers des cylindres broyeurs et au bocard qu'en été, à moins que l'on n'ait absolument besoin de minerais. En 1851, on occupait dans la mine de Storvartz les nombres d'ouvriers suivants Ouvriers mineurs. Ouvriers pour le transport du minerai et de l'eau Ouvriers pour les préparations mécaniques. . .
17
3o
Total
129
La production générale de l'année a été de 5 485 mètres cubes de minerai extrait au jour (on peut compter sur un poids de 19q0,45 par mètre cube). Les préparations mécaniques, cassage, lavage, bocardage , etc.,
ont produit les quantités suivantes de minerai bon à envoyer à l'usine pour y être fondu q.
Minerai ordinaire. Minerai douteux, pour mémoire, 4.529 q. m Minerai lavé Minerai lavé au tamis. Schlich du graben. Schlich du bocard et des cylindres. Total
25.580 6.688 2 oo8 621 541
55.458
Pour produire ces diverses espèces, on a payé aux ouvriers pour main-d'oeuvre, matériel déduit :