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Résume général

sur le mode de

GISEMENT ET TRAITEMENT DES MINERAIS

D'après ce qu'on vient de lire sur la mine du district

gisement des mi- de Roraas , on hésiterait peut-être à se prononcer sur nes de ce district,

leur gisement. Ce n'est qu'en les comparant avec d'autres mines qu'on peut en avoir une idée plus nette. En effet, dans ces mines, on ne voit qu'une dissémination sur une étendue plus ou moins considérable d'une matière minérale composée de pyrite de fer et de pyrite de cuivre mélangées, disposée en rognons reliés les uns aux autres et variant de grosseur et de forme ; on a vu aussi qu'à proprement parler l'on n'a pas de salbandes,

et que ce qu'on peut prendre pour tel dans l'une des mines n'est qu'un accident, dont on ne doit rien conclure. Les limites du gîte ne sont pas marquées d'une manière précise ; mais il cesse par absence de dissémination de matière minérale dans la roche et sans règle fixe.

Mais si l'on examine les mines de cuivre de l'ires Kuttan , on y trouve une dissémination de la matière minérale de pyrite de fer et de cuivre intimement mélangée dans une roche quartzeuse. Cette dissémination a lieu suivant certaines directions sans que la roche ait subi la moindre altération, ni qu'aucune autre matière y ait pénétré en même temps. L'infiltration s'est faite de telle manière que la matière minérale a rempli pour ainsi dire tous les pores de la roche et s'y est condensée. On serait tenté d'admettre la coexistence de la matière minérale avec la roche si la direction suivant laquelle elle

est ainsi imprégnée n'était pas différente dans tous les sens de la stratification des couches. Si d'un autre côté on considère le gisement de Fahlun, on trouve une masse énorme de pyrite de fer mélangée de pyrite de cuivre intercalée entre les couches de gneiss

et accompagnée de ces veines chloriteuses que l'on nomme en Suède des skolârs, et qui semblent exercer une

DE CUIVRE EN NORWÉGE.

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influence sur la richesse du gîte. Si on s'écarte de l'énorme rognon de la mine de Storgouva , on trouve les terrains environnants imprégnés de matières métallifères, de telle sorte qu'ils sont encore très-exploitables et présentent un aspect semblable à celui des terrains des mines de Kuttan. Si on considère ces trois districts de mines de l'Â.res Kuttan , de Roraas et de Fahlun tous ensemble, on a tous les degrés de changement du même gisement. D'abord la roche est simplement imprégnée de matières minérales en grains très-fins sans aucun mélange d'autres matières étrangères ; puis on trouve le minerai en petits rognons et en petites veines plus ou moins continues jointes à une matière chloriteuse ; enfin on a une énorme masse de minerai en un seul rognon qui semble représenter par sa forme et par son accolement avec les Veines chloriteuses un des petits rognons de Roraas grossi d'une manière énorme, et pour rendre l'analogie plus frappante encore des parties où la roche affecte exactement la même allure que dans celle de ces mines qui forme le premier degré de cette échelle. Mais pour comparer les gîtes de la Norwége et de la Suède, et tirer de leur examen une conséquence sur leur nature, il ne faudrait pas s'en tenir aux mines de cuivre. Les mines de fer ont trop de points de ressem-

blance avec elles pour qu'il ne faille pas en tenir compte : mais de pareilles considérations m'entraîneraient trop loin pour que je veuille les aborder dans ce travail. Cependant, je ne veux pas terminer ce qui

regarde les mines sans dire combien je suis de l'avis de tous ceux qui ont assimilé les gîtes de la Suède et de la Norwége aux gîtes de Kongsberg , et leur ont donné le nom de gîtes en salbandes, nom consacré depuis longtemps pour ces mines. En effet, ces immenses masses TOME V, 1854.

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