Annales des Mines (1854, série 5, volume 5)
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les plaques entre elles, et on laisse ensuite refroidir lentement: Quand tout est coulé, on arrête le vent, on
pour la quantité de minerai à fondre ; on préfère une bonne fonte à la rapidité. Le commencement d'une campagne a lieu exacte-
nettàle le trou de coulée, on le bouche, et on enlève du crenSet les matières mal fondues qui y seraient restées, en les faisant passer par le trou du contrevent, que l'on: élargit s'il le faut, sauf à le reconstruire à sa grandeur ensuite. On peut alors recommencer la fonte.
ment de la même manière que pour la fonte pour mattes ; on ne donne le vent qu'après avoir allumé le charbon jusqu'à la tuyère, et ensuite chargé o"'°,510 de charbon, puis des scories riches, et les charges ordinaires avec un peu plus de scories g-à d'habitude
noir lors des coulées. On n'a pas de quantités fixes pour ces dernières : tout ce que l'on peut dire, c'est que l'on
Quand le cuivre noir est froid, on l'enlève et on le frappe avec un marteau. Il s'en détache des scories qui sont imprégnées de cuivre noir, dues à un refroidissementtrop rapide de la masse cuiVretY§e dans les moules de fonte: c'est ce que l'on appelle les sporsteen, que l'on grille avec les mattes avant de les fondre. Les campagnes ne durent g-dém. plus de quatre jours et quart, car alorS. le fourneau est trop nrfailgé; il fant
fond dans un pote ce que l'on a obtenu dans le poste
laisser telber les charges sans rien ajouter, et arrêter
précédent. Quand les scories arrivent devant la tuyère, on forme
la fonte. Les réparations une fois faites, on peut
le nez que l'on doit maintenir très-long ; car l'action
Les produits de cette fonte Sont: 1° du cuivre n'oit' tenant encore du fer, un peu de et:1MR et de nickel; 2° des scories que Fon recueille sur le cuivre tmii; dont elles sont un peu imprégnées, et que l'on refond daris
dans le commencement. Les charges habituelles se com-
posent de om°,510 de charbon, de 1q-,59 de mattes grillées, de 0q-,16 de quartz, de crasses de raffinage en quantité variable, selon ce qu'on en a dans ie moment, et enfin de scories qui ont coulé sur le cuivre
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DE CYJIVRE EN NOIMEGE.
GISEMENT ET TRAITEMENT DES MINERAIS
recoinmencer.
corrosive des matières en fusion est très-grande : aussi les campagnes ne peuvent-elles durer aussi longtemps que dans les fontes pour mattes. Une fois ce moment arrivé, on n'a plus que le travail régulier, qui consiste
la mêrne npération ; 5° des scbries pauvres que l'On re-
cueille dans l'intervalle des coulées, et que l'on fend dans là: fente pour mattes'; 4° quelquefois de S dépôts ferreux ; 50 des fumées assez riches que ron inelege
à faire couler les scories comme je l'ai dit. La fonte doit être menée très-doucement. Quand le moment de la coulée du cuivre noir est arrivé, l'ouvrier fait écouler toutes les scories, débouche le nez de manière à avoir plus de vent, et ouvre le trou
aux schlich des mines ; 6° des scories- qfi
dïtr fôr-
ternent au cuivre noir et en contiennent ene eantité notable, t que l'on appelle spersteen. Le cuivre noir' doit. être raffiné pour le débarraÉSer
de coulée. Le cuivre noir se répand alors dans des formes en fonte chauffées préalablement. Ces formes ont om,6o sur om,58 , et om,o5 à om,o6 de profondeur. Les scories vont au delà se répandre sur le sol, en passant par-dessus les bords. Pendant que le cuivre noir est encore rouge, on coupe les morceaux qui joignent
e soufre, du fer; du nickel, etc. Ce raffinage a lie dans des- fourneaux semblable à ceux déta. oh a. kl'usine d Roraas deux feux d'affinerie di' l'on peut' fondre alternatWeinent penda.fit qüe l'on répare l'un.
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Raffinage.