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TRACÉ.

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CHEMINS DE FER D'ALLEMAGNE.

des circonstances de relief analogues. La France n'a pas eu jusqu'ici à appliquer cette limite extrême; mais déjà l'administration a admis pour les chemins nouvellement concédés des rampes de o',015 et orn,o 17, en laissant même entrevoir la faculté d'aller au delà. On a cité bien souvent les résultats de quelques expériences faites sur des rampes beaucoup plus roides encore ; mais ces rampes étaient très-courtes : le temps, choisi à souhait, était favorable. Ces expériences, intéressantes du reste au point de vue mécanique, étaient donc sans valeur pour la solution de la question pratique, celle d'une exploitation régulière sur des rampes d'une longueur indéfinie. Peut-être n'a-t-on pas rendu assez complétement justice à la hardiesse réfléchie de l'habile et modeste ingénieur (M. Pauli) qui le premier, il y a cinq ans, osa admettre dans le tracé d'une grande ligne une rampe de o,o 2 5 sur une longueur de 5',4 (de Marktschorgast à Neuenmarkt) ). De semblables rampes ne sont d'ailleurs admises qu'à Les rampes trèsinclinées ont il faut recourir à tous toujours une la dernière extrémité, et quand grande longueur. les moyens pourfrayer un passage au chemin de fer; ces inclinaisons exceptionnelles coïncident donc et avec des travaux d'établissement très-considérables , et avec une grande longueur de rampe. Comme elles exigent des moteurs spéciaux, on se garderait, si ce n'est dans des circonstances toutes particulières, de les appliquer sur une faible longueur, parce qu'une aggravation monnque, soutenir la comparaison avec un service de moteurs fixes convenablement organisé. c'est, d'ailleurs, en vue de ce mode de traction que les rampes de o,035 ont été admises; et il ne s'agit aujourd'hui que d'une expérience, utile surtout parce qu'elle satisfait aux exigences actuelles du service et

permet d'étudier à loisir les détails du mode de traction définitif. Des inclinaisons supérieures à 0,025 existent aussi sur quelques chemins anglais, mais seulement pour de faibles longueurs. (e) Voir le mémoire intitulé : Dos progrès des machtnes etc., Annales, des mines, 50 série, t 1, p. 353. comotives,

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dérée des dépenses de construction suffirait alors pour réduire l'inclinaison à un taux beaucoup moins onéreux pour l'exploitation. Il serait d'ailleurs imprudent, en général, de compter sur la vitesse acquise pour franchir avec un moteur ordinaire des rampes courtes, mais très-roides ; le moteur doit être, surtout sur une ligne importante, capable de démarrer au besoin en un point quelconque de son trajet. o. Quant aux courbes, loin d'admettre, comme les rampes, une latitude de plus en plus grande, elles sont, au contraire, assujetties à une limite plus impérieuse

Courbes.

que par le passé. Cette tendance est la conséquence immédiate des progrès de la vitesse, ainsi que de l'influence du tracé en plan sur le matériel, et de la défaveur qui frappe aujourd'hui le système américain. Adopté d'abord par les États du' Sud de l'Allemagne, à cause de leur territoire accidenté, ce matériel ne put soutenir longtemps la comparaison avec le matériel anglais, dont les exigences pouvaient être d'ailleurs facilement tempérées. Aussi le premier est-il completement abandonné aujourd'hui en Bavière. L'Autriche le conserve seulement pour le service des marchandises ( ) . Le Wurtemberg seul, où les idées américaines sont fort en faveur et appliquées du reste avec beaucoup d'intelligence, persiste à l'employer exclusivement sans y être contraint par les exigences du terrain. . Le tracé des passages les plus remarquables du (i) Les grands wagons à huit roues sont regardés en Autriche, indépendamment des conditions de tracé, comme mieux

appropriés que les autres au transport des marchandises.

Cette opinion est professée aussi, quoique d'une manière moins absolue, par les ingénieurs de plusieurs lignes du Nord de l'Al-

lemagne; ainsi ces chemins, qui ont dès l'origine adopté le

matériel anglais pour le service des voyageurs, font entrer un certain nombre de wagons américains dans la composition de leur matériel à marchandises (chemins de Berlin àliambourg, de Berlin à Anhalt, de Leipzig à Magdebourg, de Westphalie, etc.).

Détails

sur les points les plus remarquables du tracé.