Annales des Mines (1854, série 5, volume 5)
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Passage des Alpes
juliennes.
TRACÉ.
réseau allemand, de Gloggnitz à Murzzuschlag (passage du Semring), de Neuenmarkt à Marktschorgast , de Geislingen à Ulm, est bien connu en France. Je ne m'y arrêterai pas (1).
Les chemins saxons ne présentent qu'une rampe exceptionnelle , celle du chemin Saxo-Silésien, à la sortie de Dresde l'inclinaison est d'abord 0,017 sur 1.700 mètres, et décroît en-
Le prolongement de la grande ligne de Vienne à Trieste présentait, pour la traversée des Alpes juliennes, des difficultés qu'on a réussi à vaincre, comme on l'es-
pérait, avec un tracé bien plus favorable qu'au Semring. Les rampes ne dépassent pas 0,13166. Les conditions sont plus satisfaisantes encore pour le difficile de Nabresina accès de la ville de Trieste ; les rampes n'excèdent pas 0,012. Le à Trieste. chemin part du nouveau Lazaret ; l'emplacement de la gare, parfaitement située d'ailleurs, est conquis à grands frais d'une part sur la montagne, de l'autre, sur la mer, par les remblais. La ligne Section
suit la côte, passe à Contorello, Santa-Croce, et arrive à Nabresin a,
où doit se détacher la ligne de Trieste à Venise. Cette section de 15,k8, dont les travaux sont poussés avec une très-grande
Ligne de Trieste (Nabresina) à Venise.
Autres chemins
de l'empire autrichien.
Ravière.
78-,25' : inclinaison moyenne 0,014. Cette longue rampe est séparée de la gare par un palier de 680'. On aurait pu réduire l'inclinaison : mais on a jugé que le voisinage d'une gare aussi importante que celle de Dresde, toujours bien pourvue de machines en vapeur, atténuait beau-
coup l'importance d'une semblable réduction. Une fois le sommet de la rampe atteint, le tracé est, jusqu'à la frontière Silésienne, dans les meilleures conditions. L'inclinaison ne dépasse plus 0,0071 et les rayons excèdent 850m, sauf deux cOurbes de U4", près de Liibau et de Reichenbach. Sur le Saxo-Bohémien (Dresde à Bodenbach), les brusques
inflexions du lit très-encaissé de l'Elbe est forcé d'admettre quelques courbes de 250 mètres. Sur le chemin de Leipzig aux frontières bavaroises, on a réussi
malgré les profondes coupures du terrain, à ne pas dépasser
la limite de 0,0 /0, qui n'est même atteinte qu'à partir de Werdau ; mais ces rampes ont une grande longueur, celle de Werdau et Reichenbach a près de 15 kilom. Les rayons ont
et leur développement à 61,2, c'est-à-dire aux 2/5 de la longueur de la section : mais trois seulement de ces courbes atteignent la limite de 291', et toutes les autres ont des rayons beaucoup plus grands. Le tracé primitivement adopté de Nabresina à Venise, est remis en question malgré l'importance attachée par le gouvernement au prompt achèvement de cette ligne. On a reconnu que ce tracé laisserait les trains exposés pendant la plusgrande partie de leur trajet, à des vents dont la violence et la continuité seraient un obstacle très-grave pour le service. La limite des rampes est très-peu élevée sur les autres chemins de l'empire autrichien : 0,010,.sur la ligne du Nord, 0,009
La limite de 0,010 n'est dépassée nulle part sur la ligne de Riesa à Chemnitz; le plan incliné de 2k avec inclinaisons de 0,028 à o,oito mentionné dans une publication de M. Baumgarten (1), ingénieur des ponts et chaussées, et qui avait été effectivement adopté, a pu être évité par un remaniement complet du projet : en présence d'une semblable amélioration du tracé, on doit se féliciter des obstacles qui ont retardé l'exécution de cette ligne. Le Hanovre a été conduit à admettre sur la ligne en exécution vers Goéttingue et Cassel, des rampes de 0,0/56.
sur celles de l'Est, 0,0077 en Lombardie, et sur la ligne du Sud, entre les passages des Alpes Noriques et Juliennes. Quant aux courbes, les rayons de 380 mètres et au-dessous, jusqu'à 209 mètres, sont très-fréquents partout. En somme, la
totalité, des chemins exploités présente 73 p. 100 en ligne droite et 27 p. 100 en courbes, généralement fort roides. En Bavière, aucune rampe n'excède 0,010, si ce n'est celle La même limite est admise dans le Wurtemberg : il n'y a qu'une seule exception, la rampe de 0,022 de Geisslingen. (i) Voir le mémoire précité.
Saxe.
suite. La hauteur rachetée sur une longueur de 5.579- est
activité, rachète une hauteur de 12.2',3o dont 118m,80 sur lok,7. Les courbes sont très-multipliées : leur nombre s'élève à 66,
de Neuenmarkt. wurternberg.
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CHEMINS DE FER D'ALLEMAGNE.
pour limite ordinaire 610m, mais s'abaissent quelquefois jusqu'à 168m dans les stations.
Quelques rampes de 0,012, 0,015, 0,0135, se rencontrent également sur diverses lignes du territoire Prussien, mais toujours sur de très-faibles longueurs, mi quand la limite de 0,010 ne pouvait être respectée, comme elle l'a été par exemple, sur la petite ligne de Saarbruck, sans imposer des dépenses trop considérables.
12. 0,010 est, en résumé, le maximum qu'on s'attache partout à ne pas dépasser. Jusque vers ce point, on regarde l'influence de la rampe comme se réduisant en (1) Notice sur les chemins de fer allemands en 1844, p. 155.
Hanovre.
Prusse.
Limites
des rampes et des courbes.