Annales des Mines (1854, série 5, volume 5)
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s et o mètres d'épaisseur, fondées sur grillage de taille de Ce grand ouvrage , souvent et pieux ayant 6 mètres de fiche. décrit, est bien connu ; il a beaucoup souffert pendant le siége de ,81j8: les Vénitiens l'avaient détruit sur 300 mètres de longueur.
Bavière.
En Bavière Le viaduc de Schwabach, près Nuremberg, de 148 mètres de long et 19 mètres de hauteur maximum ; les trois grandes ar-
ches du milieu ont 2i,60 d'ouverture; il a coûté 509.000 fr. Wurtemberg.
Dans le Wurtemberg
Le viaduc récemmen t terminé de Bietigheim sur l'Enz (ligne
de jonction des chemins badois et wurtembergeois); il a 500 mètres de long, 31.,60 an-dessus des basses eaux de l'Enz , et est formé de vingt et une arcades en plein cintre de 12 mètres Les piles sont contre-ventées par des arceaux d'ouverture. surbaissés extradosses horizontalement. Cet ouvrage, le seul important en ce genre que possède le Wurtemberg, est construit en grès keupérien à grain très-fin et d'excellente qualité ; H repose sur les bancs du muschelkalk , à une profondeur variable de Lin',80 à fin`,/i.o. Duché de Bade.
OUVRAGES EN CHARPENTE.
CHEMINS DE FER D'ALLEMAGNE.
Dans le duché de Bade :
Le viaduc de Beillingen, de i35 mètres de long et 5,50 de hauteurmesurée des rails au sol, formé de vingt arcades de 5m,60 Cet ouvrage n'a donc, quoiqu'il et deux passages de 6 mètres. soit le plus considérable du chemin badois, que des dimensions
fort ordinaires, et je ne le cite qu'à cause de la profondeur en quelque sorte disproportionnée qu'ont exigée les fondations. Le
terrain solide (schiste argileux) se trouve, dans la région moyenne, à 2m,tto seulement de la surface ; mais vers les extrémités, il a fallu descendre à 5 mètres et même à 5,40 : dans ces circonstances un remblai eût été bien plus économique; mais le viaduc passe dans le village pour lequel on voulait avant tout atténuer les inconvénients de cette traversée. Ce petit viaduc, courbe, entièrement construit en pierre de taille avec piles évidées par des portiques suivant l'axe, et orné
de quelques sculptures aux tympans et aux bandeaux, est d'ailleurs d'un espace élégant.
S II.
5.95
PONTS ET VIADUCS EN CHARPENTE. PONTS.
Ponts en charpente.
47. La plupart des ponts construits sur les premiers chemins allemands étaient en charpente, tantôt sur piles L'abondance des en maçonnerie, tantôt 7ur palées. l'économie, conla rapidité de l'exécution ; bois ;
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sidération décisive à une époque où tant d'incertitude planait encore sur les produits des chemins de fer, où il n'y avait de certain que la grandeur des sacrifices néla largeur des principaux cours d'eau ; -cessaires; souvent la difficulté et la dépense des fondations ; aussi la nécessité de ménager le débouché, et l'insuffitels sont, indépendamment de sance de la hauteur : la défiance inspirée par les voûtes à grandes ouvertures et à petites flèches (i5), les motifs qui faisaient généralement pencher la balance en faveur de l'emploi partiel ou exclusif du bois.
Dans certains cas, l'imitation n'était -pas étrangère à cette préférence. A ses débuts dans la construction des chemins de fer, l'Allemagne a fait de nombreux em-
prunts à la pratique des États-Uni. C'est surtout pour le tracé et le matériel qu'elle lui demandait des exemples; mais ses ingénieurs avaient pour mission d'étudier en même temps les travaux d'art. Frappés de la hardiesse, de la simplicité et de l'économie avec lesquelles les constructeurs américains savent mettre le bois en oeuvre, ils rapportaient généralement des impressions favorables à ce mode de construction, sans remarquer que s'il est presque toujours avantageux, si ce n'est même nécessaire aux États-Unis (1), il est souvent inapplicable en Europe. (i) Il paraît cependant que les ponts en fer commencent à S'y multiplier.
d'abord au bois.
influence l'exemple des Etats-Unis.