Annales des Mines (1854, série 5, volume 5)
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CHEMINS DE FER D'ALLEMAGNE.
Le treillis était formé de barres de Orn,0 1 0 de largeur et 0,002 d'épaisseur, avec mailles de 00'0)27 de largeur dans oeuvre,
équivalait ainsi à une feuille de tôle continue de o,001 d'épaisseur, sans rivets ni couvre-joints. C'est d'après cette donnée que le modèle à nervure pleine a été construit. Pour se rapprocher des conditions d'exécution, on a placé un joint vers le milieu. Les plates-bandes supérieures étaient formées de cinq feuilles de tôle; des couvre-joints ont été ajoutés à celles du bas, pour avoir partout une épaisseur effective constante, mais d'abord dans le modèle à nervure pleine seulement.
POUTRES EN TÔLE, PLEINES ET EN TREILLIS.
555 Quoique l'examen des circonstances de la rupture du premier modèle ne permît pas d'attribuer cette énorme différence à la résistance moindre de la plate-bande inférieure dépourvue de couvre-joints, on recommença l'expérience sur ce modèle réparé et placé dans des conditions parfaitement comparables, c'est-à-dire après avoir remplacé la plate-bande inférieure par trois feuilles continues CHARGE
uniformément
répartie sur la pente. cllARGE
FLÈCHE
uniformément répartie sur le pont.
milieu.
au
Pont en treillis.
Pont en treillis. "expérience.
expérience.
kit.
Inini..
3.161
4,75
3.669 4.193
5,64
8,92
3.028 4.616
5.74 7,14 8,53 10,11
5.762
6.918
Pont à nervure pleine.
Après l'enlèvement de la charge, le milieu
conserve v eu nt entdaepopmunits..,2 qui peut bien dû tassement des
6,93
5.651
Cette charge reste appliquée 36 heures sans
t" expérience.
3.761 4.287 5.257
5.257
2e expérien ce
2. expérience.
que la flèche augmente. Après le déchargement, il y a une flèche permanente de tmill.,2.
Au bout de 5 minutes les deux poutres se brisent tout à coup.
Pont à nervure pleine. 3.246
1" expérience.
2,77 3,68
au
OBSERVATIONS.
milieu.
3.275
millim. 4,75
3.783
5,16
4'3"
6,35
5.278
8,71
3.625
7,31
kW
OBSERVATIONS.
FLÈCHE
5.530
8,71
6.703
12,50
6.893
15,08
Flèche permanente, Omill.,381.
On remarque, aux deux bouts de chaque poutre, un gauchissement du treillis dans la partie inférieure. Le gauchissement croit rapidement. Après le déchargement, il disparaît en grande partie. Flèche permanente, 2mill.,54.
La rupture a lieu tout à coup.
La charge de rupture n'avait donc pas varié; ainsi pour deux poutres de même poids et identiques, sauf la disposition de la nervure médiane, la roideur et la résistance à la rupture variaient à très-peu du simple au double.
3,17
4,57 4,90
3.588 3,56 5.483 4,93 6.591 5,94 9.790 9,90 12.329 Rupture
/
Au bout de 4 heures. 19 heures après, pas d'augmentation. Au bout de 40 heures on enlève la charge, et il reste une flèche de 03111.,6 réduite à omill.,5, 24 heures après.
Ainsi, la charge de rupture était deux fois plus petite, et la
il èche, à charge égale, presque d ()able pourles poutres en treillis.
85. Avec des résistances aussi inégales, les modes de rupture devaient être essentiellement différents. Et en effet, tandis que les poutres pleines affectaient le mode de rupture théorique (fig.15) ,les plates-bandes cédant au milieu : en bas par déchirement, en haut par refoulement, les choses se passaient tout autrement pour les poutres en treillis. La région du milieu restait parfaitement intacte : vers les appuis au contraire, les platesbandes inférieures étaient brusquement infléchies et bri-
Mode de rupture
deenlatiree