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Annales des Mines (1854, série 5, volume 5)

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CHEMINS DE FER D'ALLEMAGNE.

Pont tournant. Pont tournant.

95. Il est formé (fig. 1) de trois poutres double T, à profil lon-

gitudinal d'égale résistance, et placées sous le tablier. Le système des supports est disposé comme dans les plaques tournantes ordinaires, avec galets coniques indépendants compris entre deux rails circulaires fixés, l'un aux poutres, l'autre à la maçonnerie. Un arc denté, boulonné sur la face extérieure de ce rail, et un pignon à manivelle servent à tourner le pont ; lorsqu'il ouvre la voie, la concordance exacte des rails mobiles et des rails fixes est assurée par des verrous y, s, manoeuvrés an moyen du levier 1. Ce levier sert en même temps à imprimer un petit mouvement vertical à trois vis 1, t, t, qui viennent soutenir l'extrémité de la volée, ou s'abaissent, au contraire, pour la laisser libre avant de tourner le pont. Ce petit mécanisme, fort usité en Allemagne pour les ponts tournapts , se

compose (fig. ii et i3) d'un arbre horizontal a, portant au

Matériaux.

droit de chaque vis verticale une vis sans fin qui engrène avec la collerette dentée d'un écrou tournant b. 96. La contrée, très.pauvre en matériaux, n'a fourni que lesbriques des piles. L .700 mètres cubes de grès ont été tirés de la Saxe (bords de l'Elbe) ; la chaux, très-hydraulique, de la Westphalie; la pouzzolane, de la Hollande; le bois, des forêts de la Pologne et

de la Gallicie, dont les essences résineuses possèdent, indépendamment des grandes dimensions qu'elles acquièrent, des propriétés très-convenables pour les fondations hydrauliques. Autres ponts à 97. Deux autres ponts du même système doivent être conconsta uire sur la struits sur cette ligne, Pun à 111eppen , sur la Haase, affluent de mime ligne. l'Ems ; l'autre sur l'Ems elle-même, au-dessous de Lingen. Conditions de la réceptiondes (ers pour les ponts du Hanovre. Tôles.

98. Les fers doivent porter la marque bestbestbest, et être tirés des usines les plus renommées du Staffordshire. Les tôles doivent se replier, à froid, sans criques ni gerçures, de telle sorte que l'écartement maximum nui (fig. 14) n'excède pas Licent.,45 pour celles de 19 mil.

2cent., 22 sur

d'épaisseur ; 5""t.,18 pour celles de celles de 12min.,7; 1eent.,59 pour celles de 9mm.,5.

Les fers d'angle subissent la même épreuve après avoir été coupés dans l'angle.

PONTS EN TÔLE SUR POUTRES PLEINES.

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Pour le fer à rivets (qui doit porter la marque Gestserap-rivet), les barres, de 18 millim. de diamètre, doivent se replier à froid sur elles-mêmes, sans gerçures, à une distance de 6mm.,55 au plus.

Fer à rivets.

On a fixé, pour les nouveaux ponts, 51,8 par millim. Lirdnitr duttrrail comme limite de l'effort subi par le fer sous une charge flèches socs la

de 5. o54 kil. par mètre courant de voie , y compris le

charge d'épreuve.

poids du pont lui-même. Les épreuves des ponts déjà construits prouvent qu'on peut substituer au 1

celui de , comme maximum de la 1.80o 2.5oo flèche sous une charge composée de trois des plus lourdes machines, lancées à la vitesse de 18 mètres par seconde. chiffre de

99. Le type des ponts de Hanovre vient d'être adopté pour la Pont de Langon première application de la tôle en France à un ouvrage considé- SM.IfxGZITS' rable, le pont de Langon ( chemin de Bordeaux à Cette). Il y a cependant une différence essentielle : un pont unique, à deux poutres de rive, supportera les deux voies ; il aura trois travées

ayant respectivement 74.',Lio et 6e,o8 d'ouverture entre les parements. Longueur de la poutre Hauteur

id.

2i t.,44. 5m,60.

La poutre ne présente pas d'autres particularités que l'addition d'une cornière vers chacun des bords des plates-bandes, disposition très-convenable pour leur donner de la roideur.

Les poutrelles ou pièces de pont, espacées de 2'1,58, sont exhaussées de telle sorte que le milieu de leur hauteur est à om,22 au-dessus du milieu des poutres. Leur liaison est opérée :

i° immédiatement, par une rivure sur le fer à T vertical ; 2' par deux goussets supérieurs et inférieurs, y, y ; 5' par une armature formée de deux arbalétriers ce, C, et d'un tirant 1 qui détruit leur poussée. Sur les faces latérales des pièces de pont, sont rivés des longerons 0, e qui reçoivent les longuerines. Ce pont, calculé à raison de 6 kil, d'effort maximum par mill. quarré, pour une surcharge très-considérable (11.cm kil. par mètre courant de voie), serait cependant très-léger; il ne