Annales des Mines (1854, série 5, volume 5)
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552, Rivure à froid.
La rivure du treillis a été faite à froid : les rivets, de om,o3 de diamètre, sont en fer au bois, d'excellente qualité, provenant des
usines de l'État, et tournés avec beaucoup de soin. Les feuilles des plates-bandes ont été, au contraire, rivées à chaud,
complètes qu'il présente contre les malfaçons. La position des rivets, exactement normale aux barres, a paru la condition es-
successivement de cette hauteur. Les flèches ont été :
ne sont pas rivés, mais soudés. Les traverses ou poutrelles p, p, espacées de im,89 d'axe en
axe, sont formées de rails de rebut, s'appuyant sur la platebande de chaque poutre par l'intermédiaire de deux contrefiches c, c formées par les prolongements infléchis d'une souspoutrelle. Celle-ci est formée aussi d'un rail rivé base à base contre la poutrelle ; l'une et l'autre sont saisies par deux sabots
en fonte, munis d'oreilles sur lesquelles sont boulonnées les longrines de la voie (fig., et h). Les poutrelles ont, au delà des poutres, une saillie de 1"`,50, qui supporte, suivant l'usage, un trottoir (,,,) pour les piétons. Les poutres sont contre-ventées : au niveau des poutrelles par un réseau, à très-grandes de mailles , de barres plates ; et au sommet, par des croix de Saint-André avec traverses. Les longrines, en chêne bouilli dans l'huile, ont cl, iii sur o,36, Un plancher en chêne à claire-voie, épais de o'",09, est posé. aux abords.
sur les poutrelles. Les poutres ont leurs extrémités encadrées par des portiques en pierre de taille (fig. u et 3), de style gothique, et élevés de
8-,25. Ces portiques ne manquent pas d'élégance, mais ils s'harmonisent assez mal avec l'ouvrage en treillis, dont la légèreté n'avait pas besoin du contraste d'une construction massive. Prix.
Épreuves: to statiques.
105. 1° Sous une charge de i25.000 kilogrammes, uniformément répartis sur les deux voies : Les poutres extrêmes ont fléchi de ou millimètres ; Celle du milieu, doiS millimètres.
vail à froid, et qui se réduisent du reste aux garanties plus sentielle pour le treillis ; et la rivure à froid a été préférée comme plus propre à la réaliser, parce qu'elle exige une correspondance rigoureuse des trous. Quant aux fers d'angle, ils
Pori igues
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2° On a posé sur les rails, vers le milieu d'une des voies, 2. dynamique, Choc. des coins en fer de om,05 d'épaisseur. Chaque essieu d'une machine et de son tender, circulant très-lentement, tombait
parce que l'influence de la contraction des rivets a semblé l'emporter pour ces assemblages sur les avantages attribués au tra-
Pièces de pont.
PONTS SUR POUTRES EN TREILLIS.
CHEMINS DE FER D'ALLEMAGNE.
Les portées sur les culées ent Li mètres de longueur ; les ex-
trémités des poutres sont emboîtées de chaque côté par un sabot en fonte, sans rouleaux de friction (i 20). La dépense s'est élevée à 26o. 000 fr., non compris les culées et la valeur des rails utilisés pour le tablier.
Pour les poutres de rive, de 7.,,.,8 à Pour celle du milieu, Elles ne diffèrent pas sensiblement de celles (7.10.,5 à en,'
et5." ,A à 6 mill.) que produisait la même machine lancée sur la
voie, sans aucun obstacle, à la vitesse de h8 kilom. à l'heure. La faible influence d'un choc exercé dans ces conditions était du reste facile à prévoir. Le centre de gravité de la chan- Cette seco.nd moiaunvte.est ne s'élevait pas sensiblement lorsqu'une des paires de ginifle roues gravissait l'obstacle. Les ressorts qui la pressaient se rectifiaient, et la chaudière restait immobile, quand les coins étaient atteints par les roues du milieu : elles s'élevait à un 'dière
bout, en s'abaissant à l'autre, quand ils étaient atteints par l'une des roues extrêmes. La masse choquante n'était donc en réalité que celle d'une paire de roues : seulement l'excès de pression des ressorts qui se débandaient lui communiquait un surcroît de vitesse équivalent à un certain surcroît de hauteur de chute, et dépendant essentiellement du degré de rigidité des ressorts. Il est facile de s'assurer que le travail mesurant un semblable choc était très-faible, et incapable d'exercer un effet sensible sur un système possédant une masse et une rigidité aussi grandes que celles du pont. 3" Deux trains formés chacun de trois locomotives avec leurs Trains à grandes
tenders, pesant en tout 181.500 kilogrammes, étaient lancés en sens contraire sur les deux voies à la vitesse de 48 kilomètres à l'heure, de telle sorte que leurs milieux se rencon-
vitesses.
trassent au milieu du pont. Les flèches ont été Pour les poutres de rive : j8U11.,p et 19.1".,8. Pour celle du milieu, 29m51,,1, soit à très-peu près Go p. -Loo de plus.
L'oscillation horizontale n'a dépassé nulle part 6.m.,9 , grâce à la solidarité parfaite établie par les contrevents supé-
Flexions horizontales.