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CHEMINS DE FER D'ALLEMAGNE.

la grande poutrelle), on a (Pl. IX, fig.15) la relation

ÉTABLISSEMENT DES PONTS A PLUSIEURS TRAVÉES. 565

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I

(1) ,

d'où on déduit que si les poutrelles avaient pour section des rectangles semblables, leurs équarrissages seraient 1,56 : 1, rapport qui exprimerait à très-peu près aussi celui des masses : car la demi-entre-voie étant moins large que l'accotement, cette différence compense sensiblement l'excédant de longueur de celui-ci dans le pont à deux voies solidaires; de sorte que

la longueur totale des poutrelles est à très-peu près la même dans les deux types. Inconvénients

d'une armature inférieure des poutrelles.

On peut, il est vrai, réduire l'équarrissage des poutrelles en les soutenant au milieu pal- une armature fonctionnant, à leur égard, à peu près comme une

poutre intermédiaire ; mais il faut alors les relever beaucoup ; et l'addition de cette armature inférieure, admise comme on l'a vu pour le pont de Langon, ne paraît pas assez avantageuse pour justifier à elle seule l'exhaussement des poutrelles. L'excès de poids des poutrelles peut, du reste, être racheté en partie par une certaine économie dans la construction des poutres ; deux poutres seulement peuvent à charge égale et même un peu supérieure, avoir une masse moindre que quatre, parce que l'accroissement même des épaisseurs permet d'augmenter la hau(i ) c/ étant l'accotement, e la largeur de voie, on a, en négligeant l'encastrement partiel dû au mode d'attache des poutrelles aux poutres, P III pour la poutrelle simple : 2

et pour la poutrelle double : P

V(d-I--) I'R

V' (d+ expression indépendante de la longueur de l'entre-voie, parce que toute la partie mn comprise entre les axes des deux voies est un arc de cercle dont le rayon ne dépend que de d et

teur du solide, d'y répartir en un mot le métal d'une manière plus favorable à la résistance. En résumé, trois poutres semblent préférables à deux, L'indépendance des deux voies paet une poutre intermédiaire de résistance moyenne, T,aitrètarert!e

préférable à une de résistance double, si l'on admet la solidarité ; mais l'indépendance des deux voies paraît être, dans l'état actuel de la question, la combinaison qui offre le plus de garanties, parce que

tous les efforts s'y développent symétriquement, que tout le système travaille pour ainsi dire carrément (1). Malgré les critiques dont il a été l'objet, le pont Britannia est et sera longtemps sans doute, en matière d'application de la tôle aux constructions, non-seulement un exemple unique par sa hardiesse, mais aussi le plus fécond en enseignements. Ce n'est pas légèrement que M. Stephenson s'est décidé à laisser ses deux tubes complètement isolés l'un de l'autre ; la considération du levage qui était, en définitive, la seule mais aussi l'immense difficulté de l'exécution, n'est évidemment pour rien dans le parti pris à cet égard, puisque la solidarité n'aurait été établie qu'après le levage, et sans entraîner d'autres modifications que la juxtaposition de ces deux tubes. 3° Continuité oit indépendance des travées. 6. La question que soulève, indépendamment du sys-

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question.

tème des poutres, l'établissement des ponts de plusieurs terofjearcaoinsoildug

travées, peut se présenter sous deux formes. Ou bien la etindéPend"'"position des piles est donnée (comme au détroit de Menai

par exemple), et c'est par une distribution convenable (i) Le système à deux poutres de rive peut d'ailleurs être imposé, à l'exclusion des autres, par la présence d'un changement de voie.