Annales des Mines (1854, série 5, volume 5)
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CHEMINS DE FER D'ALLEMAGNE.
Il est clair que le mode de décomposition qui s'opère entre les pièces qui concourent à chacun des sommets d'un tel système est indéterminé. La compression des contre-fiches additionnelles peut même être nulle, dans le cas d'un poids appliqué
au milieu ou d'un poids uniformément réparti (et en général quand le mode d'application des charges est symétrique de part et d'autre du milieu), puisque l'équilibre s'établirait quand même ces contre-fiches n'existeraient pas. L'indétermination subsiSte, seulement entre des limites moins larges, pour les autres circonstances de l'application de la charge, par exemple pour une charge mobile. On doit donc, pour la détermination des équarrissages, attribuer aux contre-fiches additionnelles, c'est-à-dire celles qui convergent deux à deux vers le haut, le maximum de la charge variable.
C'est également dans cette hypothèse que doit être calculé l'équarrissage du premier système de contre-fiches, car c'est à elle aussi que correspond le maximum de compression de ces pièces. On reconnaît facilement en effet (voir l'appendice) que
la compression éprouvée par la branche additionnelle de chaque croix de Saint-André augmente d'une quantité égale la compression éprouvée par l'autre branche, de sorte que l'excès de la première force sur la seconde est constant, quel que soit le mode de décomposition qui s'opère au sommet. Dans le cas, par exemple, d'un poids P appliqué au milieu, il est toujours égal à
.
2 Sin a
.
On reconnaît facilement aussi 10 Que les contre-fiches additionnelles ne modifient en rien l'intensité des efforts auxquels les plates-bandes sont soumises en chaque point ( toujours, bien entendu, en faisant abstraction de la liaison opérée directement entre les contre-fiches à leurs points d'intersection). 2° Que ces efforts résultent de l'inégalité des poussées, de sens contraires, exercées sur chaque plate-bande par les deux branches inégalement comprimées de chaque croix de SaintAndré, poussées dont la différence est constante, d'après ce qui vient d'être dit, malgré l'indétermination de leurs in-
tensités particulières. Ainsi, dans le cas d'un poids appliqué au milieu, la poussée effective exercée par chaque croix sur
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PONTS SUR POUTRES. - ÉQUARRISSAGES.
chacune des plates-bandes, est :
2 tg OE, ce qui donne pour
la somme de ces poussées, ou, pour l'effort de la plate-bande au milieu, 0
NP
et à cause de tang
_Ne
0
_PI.
2 tang e Dans les cas de a 90° (fig. 1), l'addition d'un second tirant Disposition indans chaque compartiment donne, en quelque sorte, l'inverse velisoewclee. celle de de la disposition de Hovve. Les pièces verticales travaillent alors par compression, et les pièces obliques par extension. C'est à ce type qu'appartient le pont de Windsor cité page 362 (note). Les poutres sont formées (PLVIII, fig. i) d'un arc et d'une corde liés
par des poteaux en fer et par un double système de tringles suivant les diagonales ; la disposition circulaire des poutres PonideWindsor.
doit d'ailleurs être regardée comme n'ayant ici d'autre effet, sinon d'autre but, que de réaliser à très-peu près la forme théorique d'égale résistance. Elle n'est praticable, du reste, que quand le tablier est posé sur la base des poutres, Peinture 130. La durée des ponts en tôle est probablement subordonnée des ponts en tôle. Ma découverte d'un bon enduit. On sait aujourd'hui que la peinture au minium, généralement employée, n'empêche pas la formation de la rouille ; d'ailleurs l'enduit, quel qu'il soit , est peu efficace s'il n'est appliqué sur des surfaces bien décapées.
On a adopté en Hanovre la composition appliquée au pont de Britannia, pour lequel on s'est beaucoup préoccupé de cet important accessoire. C'est une peinture à l'huile de lin et au blanc de plomb à laquelle on ajoute une petite quantité d'essence de térébenthine. Les surfaces sont grattées et brossées jusqu'à ce qu'il n'y reste plus la moindre trace de rouille. On applique quatre couches, et on saupoudre la dernière de sable très-fin et parfaitement sec. On suppose que cette peinture durera cinq ans ; son renouvellement devra être alors précédé d'un grattage assez dispendieux.
On a jugé que le blanc de zinc n'avait pas subi encore des épreuves assez prolongées, pour qu'il fût prudent de le substi-
tuer au blanc de plomb.