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DU VENTILATEUR A FORCE CENTRIFUGli.

EFFET UTILE ET CONSTRUCTION

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ner aux ailes et à l'enveloppe du ventilateur pour rendre MÉMOIRE SUR LE CALCUL DE L'EFFET UTILE ET LA CONSTRUCTION DU VENTILATEUR A FORCE CENTRIFUGE.

Par M. H. RESAL, ingénieur des mines.

rou ventilateur employé comme machine soufflante.

1. Le ventilateur à force centrifuge, employé comme machine soufflante, se compose, comme chacun le sait, d'une roue à palettes planes ou courbes, à axe horizontal, placée dans une enveloppe formée -de deux faces

planes latérales et d'une partie courbe généralement excentrique à la roue dont elle entoure la surface convexe.

L'air extérieur, appelé par le mouvement du ventilateur, pénètre dans l'enveloppe par deux ouvertures circulaires concentriques à l'axe de rotation, et pratiquées dans ses faces latérales, puis se rend, après avoir circulé entre les aubes de la roue, dans un tuyau de dégagement qui vient se raccorder avec les trois parties de cette enveloppe. Les seules résistances passives éprouvées par l'air, à son passage dans le ventilateur, qui aient de l'importance, correspondent aux pertes de force vive dues aux variations plus ou moins brusques de vitesse du fluide lorsqu'il se rend de la conduite centrale clans les aubes, et des aubes dans l'espace excentrique et le tuyau de dégagement. Le problème que nous nous proposons de résoudre ici consiste à déterminer la forme qu'il convient de don-

minimum ces pertes de force vive, et à chercher des méthodes simples, graphiques et analytiques propres à construire les ailes planes, satisfaisant à cette condition de minimum, que l'on peut substituer aux ailes courbes.

A la suite de ce travail, nous avons appliqué la même -méthode de recherche au ventilateur aspirant employé dans les mines, sans toutefois insister beaucoup sur ce

sujet, qui a été l'objet, de la part de M. Combes, d'études approfondies et d'intéressants travaux.

Pour simplifier la question, nous avons négligé la compressibilité de l'air en mouvement, hypothèse suffisamment justifiée par différentes expériences, notamment par celles de MM. Poncelet et Pecquceur, lorsque les variations de pression sont très-faibles. Supposons quela fig. ii ,Pl. X, présente une coupe du ventilateur perpendiculaire à son axe projeté en o; soient, decf le tuyau de dégagement; abc, cible', les cir-

conférences de la roue et de l'ouverture centrale ; ad l'excentricité de l'enveloppe. Si l'espace curviligne abd est construit de manière que la section normale à sa courbe moyenne, en chacun des points ni de la circonférence de la roue, soit proportionnelle à l'arc am, suivant lequel l'air s'échappe du ventilateur, la vitesse du fluide pourra être considérée comme constante en

chaque point de l'arc am, soit dans cet espace, soit entre les aubes de la roue. Construction de l'excentricité de l'enveloppe. Cherchons donc à déterminer la forme de la courbe ad ou de la courbe moyenne an' qui satisfait à cette condition. Soient n'y. mip', deux sections normales à la courbe moyenne aux deux points consécutifs n et n'; ant s; mm' ds ; on peut prendre pour coordonnées