Annales des Mines (1854, série 5, volume 5)
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BULLETIN.
TERRAIN ANTHRAXIFÈRE DES ALPES.
cristallisées qui en font partie se confondent avec celles du terrain talqueux, ou plutôt elles constituent le terrain talqueux lui-même, au moins sur un grand nombre de points.
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BULLETIN.
Les coupes géologiques jointes à notre travail sont au nombre de cinq. Aucune d'elles n'est théorique, ou, en d'autres termes, elles n'indiquent que des superpositions parfaitement visibles
PREMIER SEMESTRE 18511.
sur les lieux et susceptibles d'être vérifiées par une observa-
tion directe. La plus importante est celle qui s'étend de la
Grave à Oulx , parce qu'elle embrasse tout le terrain anthraxi-
fere. Pour cette raison, nous nous sommes efforcé de la rendre aussi claire et aussi détaillée que possible. Dans ces diverses coupes, on a un peu exagéré l'épaisseur des assises calcaires, afin de les mieux faire ressortir.
Sur l'industrie minérale du pays d'Annam ( ancienne Cochinchine) (*). Gà-thi, province du Rinh-Dinh, latitude N. observée 3. 37' 0"; longitude E. estimée 1060 39' ( méridien de Paris).
Première lettre. Messieurs, Quoique séparé de vous par une distance de plusieurs milliers de lieues , je n'ai pourtant point oublié les obligations que je vous dois à si juste titre, et c'est pour m'acquitter autant que possible d'un devoir de reconnaissance que je me permets de vous adresser les quelques renseignements qui suivront. En me transportant à l'avance par la pensée dans la position
où je vais bientôt me trouver, j'ai en quelque sorte regret de n'avoir pas profité plus longtemps de vos bontés à mon égard,
de n'avoir pas suivi empiétement les cours de l'École des mines, ou plutôt il faut attribuer ce contre temps aux circonstances qui ne me permettaient pas de prolonger davantage mon séjour à Paris ; car pour ma part la bonne volonté ne me manquait pas, persuadé que j'étais des services que ces études pouvaient rendre aux missions, au moins à la mission particulière à laquelle j'étais destiné. Quoique actuellement je sois.encore sur la terre Annamite, ce n'est pourtant point là que je dois me fixer, comme j'ai eu l'honneur de vous le dire autrefois ; je dois aller chez les sau(*) Ces lettres ont été.adressées à MM. Durrénoy et Élie de Beaumont par M. Arnoux, ancien élève externe de l'École des mines, et aujourd'hui missionnaire apostolique dans l'Indo-Chine.
L'absence complète de documents sur l'état de l'industrie dans ces loin. laines et mystérieuses contrées, la persévérance avec laquelle l'auteur s'applique à soulever le voile qui les couvre, et le caractère dont il est revêtu, donnent à ses lettres un intérêt qui explique assez l'étendue de cette publication.