Annales des Mines (1854, série 5, volume 6)
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EXPOSITION DE NEWYORK.
RAPPORT SUR LA PARTIE GÉOLOGIQUE.
pourrions peut-être ajouter maintenant, de cuivre et de plomb , les exploitations ont été plutôt le fruit du hazard ou de l'esprit de spéculation, que le résultat
plomb, on ne peut rechercher avec succès des gisements
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d'efforts systématiques destinés à mettre en oeuvre les ressources minérales du pays ; aussi, dans la grande portion de la partie des États-Unis où l'on peut rechercher des richesses minérales et dont on a simplement reconnu les traits géologiques principaux , on ne connaît véritablement que quelques localités privilégiées ou que le hasard a fait découvrir. Les travaux d'études géologiques et minéralogiques ont eu le plus souvent pour but de déterminer les limites des formations , et d'indiquer d'une manière générale les minerais et les métaux précieux qu'on y rencontre. Les personnes chargées de ces travaux n'ont pas eu à examiner chaque district assez en particulier pour noter tous les gîtes exploitables, à moins qu'ils ne constituent un trait important de la stratigraphie de la contrée.
Les études privées entreprises pour .exploiter des mines ont été généralement limitées à une localité par-
ticulière et un espace restreint , et les rapports auxquels elles ont donné lieu vont rarement au delà de l'objet immédiat des investigations, c'est-à-dire de la valeur actuelle ou future de la région examinée. En ce qui concerne les Mines, en exceptant la houille et le fer, nous pouvons dire néanmoins que les données
générales les plus valables que l'on possède revêtent un caractère négatif. Il est bien établi que certains espaces très-étendus, sont , par la nature même de leur nature géologique, dépourvus de tous produits minéraux importants. Théoriquement, nous sommes prêts à aller plus loin et à déclarer, qu'a l'exception d'un certain territoire comprenant une partie de l'Illinois du Wisconsin et de l'Iowa, où l'on sait qu'il existe du
d'or, d'argent, de cuivre, de plomb, de zinc et d'autres métaux que dans certaines roches ignées et métamorphiques, dont les limites et l'étendue sont parfaitement établies. Nous connaissons donc l'espace réservé aux exploitations de mines dans l'avenir : mais leur état actuel ne donne aucune idée exacte de l'importance que doit
prendre un jour cette part de l'industrie nationale. L'expérience qu'apportent, chaque année, les progrès opérés dans cette direction, prouve d'une manière concluante sur quelle large base repose la richesse minérale des États-Unis.
Quelques mots suffiront à faire comprendre les caractères physiques et géologiques des États-Unis de l'Est (1). De leur extrémité nord-est, et dans la direction de sud-ouest jusque vers le golfe du Mexique, s'étend comme une ceinture une contrée haute ou montagneuse, plus ou moins fracturée, qui s'élève parfois à plus de 6000 pieds au-dessus du niveau de la mer.
Sur toute sa longueur elle présente des traces évidentes d'un soulèvement qui s'est opéré parallèlement à la direction que suit la chaîne de montagnes. Cette région occupe à peu près toute la surface de la Nouvelle-Angleterre, et ses découpures présentent d'excel-
lents abris aux vaisseaux tout le long des côtes. La chaîne traverse l'État de New-York -sous le nom de Iligh Lands, et s'écarte graduellement de la côte en avançant vers le sud, et en laissant ainsi une ceinture de formations plus récentes, de plus en plus large entre son versant et l'Atlantique. Les États-Unis sont limités (i) Nous appelons ainsi ceux qui sont situés à l'est des monts Appalachiens.