Annales des Mines (1854, série 5, volume 6)
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EXPOSITION DE NEW-YORK.
aussi bien que la Virginie et le Kentucky : mais un seul de ces États a envoyé des échantillons. Dans presque toutes les parties du disCalcaires. trict carbonifère, on trouve des calcaires d'origine ma-
vine, alternant avec des schistes, des grès et des lits de houille. En quelques endroits, le charbon et le calcaire se touchent, et parfois le minerai est en relation avec ces calcaires. Ces lits calcaires fournissent le fon-
dant nécessaire pour traiter les minerais : on les exploite aussi pour fabriquer de la chaux pour les constructions.
Grès. Les lits de grès alternant avec les schistes et les couches de houille, fournissent souvent une pierre
excellente et très-durable. Quelques-uns des grès les plus friables, qui souvent ne contiennent point de fer, sont employés dans les verreries. Quelques - uns des lits de Argiles réfractaires.
houille reposent sur des couches d'argile réfractaire plus ou moins épaisses ; et dans quelques parties de la formation, il existe des couches étendues de cette argile qui ne leur sont point directement associées. On l'em-
ploie pour fabriquer des briques réfractaires, pour la poterie, pour faire des tuyaux de conduite, des drains. Partout ces couches ont la même étendue que le bassin houiller. CALCAIRE CARBONIFÈRE.
La grande formation du calcaire carbonifère inférieure aux couches de houille, et qui, dans les districts houillers , forme ordinairement le trait le plus appa-
rent de la topographie de la contrée, perd toute son importance et son relief sur les bords de la plus grande
partie de la région houillère des Alleghanys. Sur la limite orientale, en Pensylvanie , c'est à peine si l'on
RAPPORT SUR LA PARTIE GÉOLOGIQUE.
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peut dire qu'elle existe encore ; et l'on ne peut y rapporter que de minces lits calcaires associés au schiste rouge dont nous parlerons plus loin. Dans la Virginie, cette formation prend un grand développement, et devient très-puissante dans le sud de cet État. Dans le Tennessee, et toujours dans la même direction, le calcaire forme une étroite ceinture le long du bord oriental du bassin houiller, et se prolonge jusqu'à sa limite méridionale dans l'Alabama. Vers le nord, cependant, il disparaît graduellement et se perd complètement vers la rivière de l'Ohio, ou n'occupe plus au milieu des grès qu'une place insignifiante. Dans le district de l'Ouest ou du Mississipi , nous retrouvons la formation beaucoup plus puissante et plus étendue. Le calcaire occupe, sur le bord oriental, une
zone étroite qui traverse l'Indiana et le Kentucky, et reparaît sur le côté occidental du bassin ou le long de la vallée du Mississipi ; le lit du fleuve y est creusé à une grande profondeur, sur la longueur de plusieurs milles, et ses bords sont souvent élevés comme des falaises. Le calcaire s'étend avec une largeur variable sur un des côtés du Mississipi , à une petite distance audessus de l'Ohio jusqu'au confluent du Rock River, sur une longueur de plus de 5oo milles par conséquent, et vient affleurer, à l'est et à l'ouest, sous les couches de houille. Il paraît, à de nombreux intervalles, le long du Missouri, et, partout où on l'a observé jusqu'ici forme une large ceinture qui entoure toute la division occidentale du terrain houiller. Plus à l'ouest, il apparaît au Fort-Laramie, et forme le dépôt sédimentaire le plus important aux environs du grand lac Salé. On sait aussi qu'il se rencontre dans le Nouveau-Mexique et le Texas, mais ses limites n'y ont pas encore été tracées. Dans le Michigan, on sait peu de chose à l'égard de