Annales des Mines (1854, série 5, volume 6)
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DOSAGE DU CUIVRE DANS T.ES MINERAIS
4T DANS LES PRODUITS D'ART.
de lui enlever encore une certaine proportion d'alcali. Avec cette Précaution et beaucoup d'habitude,
pas en conseiller l'emploi pour les minerais et même pour un assez grand nombre de produits d'art. La précipitation par une lame de fer on de zinc ne peut se faire que dans une dissolution acide, ne conte-
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peut espérer dans le dosage une approximation variable de 1/4 à i p. 100 de la quantité de cuivre contenue dans la dissolution.
L'erreur n'est pas toujours un excès sur le cuivre, parce que la dissolution rendue alcaline retient assez fréquemment des traces sensibles d'oxyde de cuivre.
Résumé.
L'approximation obtenue est en général bien suffisante, supérieure même à celle qu'on peut atteindre dans le dosage de beaucoup d'autres corps, mais seulement dans le cas où il s'agit de doser une proportion un peu notable de cuivre. Dans le cas d'une substance contenant une faible quantité de métal, les réactions perdent beaucoup de leur netteté, et le dosage devient plus incertain. Le procédé que je viens de considérer présente plusieurs inconvénients ; les principaux sont 10 La longueur des opérations qui donnent la dissolution acide rie renfermant plus que le cuivre ; 2° La difficulté que présente la précipitation à l'état d'oxyde noir, en raison de l'affinité de la potasse pour cet oxyde ; 5° L'incertitude dans le dosage quand on opère sur de petites quantités de cuivre. C'est-à-dire que le procédé n'est pas général et que dans les cas où il est applicable, il est long et difficile. DEUXIÈME PROCÉDÉ.
Précipitation du cuivre à l'état
métallique par une lame de zinc ou de fer. Cé procédé, connu depuis très-longtemps, est encore employé à la Monnaie de Paris pour le dosage du cuivre dans les bronzes. C'est assez dire qu'il peut donner de
très-bons résultats : je crois cependant qu'on ne doit
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nant aucun agent oxydant, et ne renfermant pas d'autres métaux précipitables en même temps que le cuivre. Il faut donc encore séparer ce métal de presque tous les corps qui sont avec lui dans la matière proposée, et de plus conduire les opérations de manière à ce que la dissolution ne contienne pas d'acide azotique (1). La précipitation peut être faite lentement ou rapidement, suivant les besoins, et dans tous les cas, elle est sensiblement complète. Le cuivre est obtenu très-divisé, sous forme comparable à celle de l'éponge de platine
au moins pour la porosité et la tendance à retenir les sels de zinc ou de fer, ou plus. généralement les sels qui existent dans la dissolution acide. Après avoir détaché le cuivre a,dhérent à la lame précipitante, et laissé digérer quelques instants afin de dissoudre les parcelles enlevées à la lame de fer ou de zinc, on lave aussi rapidement que possible, on sèche et on pèse. Le poids obtenu considéré comme du cuivre métallique donne un dosage assez incertain Les causes d'erreur sont nombreuses
10 Le cuivre très - divisé s'oxyde partiellement et donne, dans le commencement du lavage, alors que tout l'acide n'est pas enlevé , une proportion plus ou moins forte de chlorure ou de sulfate soluble 2° Le lavage n'enlève jamais la totalité des sels dont le cuivre est imprégné 3° Le métal desséché contient une certaine quantité (1) On opère assez fréquemment dans une liqueur chlorhydrique, plus rarement en présence de l'acide sulfurique.
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