Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1854, série 5, volume 6)

RAPPORT SUE LES MINES

DE HOUILLE 'D'HÉRACLÉE.

turc, agissant au nom du sultan, se sont toujours con-

sions suffisantes en hauteur pour qu'elle puisse être

servé la surveillance et la direction supérieure des

parcourue facilement par les ouvriers. Contrairement à toutes les règles d'une bonne exploitation, cette première galerie principale est ordinairement inclinée de dehors en dedans. Pour les couches dont l'inclinaison est faible io ou 15 degrés, comme à Coslou, Zougoul-

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exploitations. L'administration supérieure des mines, qui dépend du ministère de la monnaie dont est actuellement chargé Hassib -Pacha, est confiée sur les lieux, sous la surveillance de Hamdy-Pacha, gouverneur de la province , résidant ordinairement à Costamboli (Costamon) , à un directeur, MouinEffendi, résidant à Héraclée et à un sous-directeur, Soliman-bey, résidant

sur l'exploitation principale, à Coslou. Quant à l'exploitation, celle des mines principales de Coslou et de quelques autres moins importantes, à Zougouldak , Ballik et Armoudjick, est confiée à des ingénieurs anglais, les MM. Barkley frères, à la solde du gouverne-

ment turc qui les a appelés. Les autres mines sont abandonnées , ou plutôt affermées, toujours sous la surveillance et les conseils de Mouin-Effendi à des mi-

Mode

d'exploitation.

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dak, etc.... elle présente la même inclinaison que la couche ; pour celles qui se rapprochent de la verticale, comme à Armoudjick, la pente de la galerie principale est à peu près nulle, cependant comme elle est percée sans instruments et sans règle, elle est plutôt inclinée

vers l'intérieur que vers son entrée.Cette disposition s'oppose à l'écoulement des eaux de l'intérieur, tandis qu'elle facilite au contraire l'introduction des eaux extérieures qui, s'accumulant peu à peu dans les travaux, y produisent un obstacle , la plupart du temps invincible, à la continuation de l'exploitation , et qui entraîne le

plus souvent l'abandon de la mine. Sur cette galerie principale que l'on prolonge ordinairement jusqu'à la

neurs croates qui n'ont le droit de vendre le charbon qu'ils extraient, qu'au gouvernement turc à un prix de 5 piastres le quintal de 55 kilogr., rendu au port d'embarquement le phis proche. Ce prix représente suivant le cours du change o,55 à of ,6o le quintal de 55 kilogr., et 9,91 à io',91 la tonne de 1.000 kilogr. Le mode qui est suivi pour l'exploitation des richesses minérales du bassin d'Héraclée est le même dans toutes les mines ; celui que l'on emploie dans les mines de Coslou , qui sont les plus importantes, n'en diffère qu'en ce que les travaux ont plus de développement et que les transports intérieur et extérieur ont été perfectionnés par l'introduction de chemins de fer.

mination de leur position abandonnée à la volonté et au caprice des mineurs, qui tantôt les établissent suivant

Ce mode consiste à attaquer la couche sur son affleure-

une ligne droite, tantôt suivant une ligne sinueuse.

ment par une galerie pratiquée entièrement dans le

Comme nous l'avons dit plus haut, les galeries principales sont percées avec des hauteurs suffisantes pour qu'un homme puisse y circuler librement; les galeries

charbon, à laquelle, lorsque la couche n'offre pas une puissance assez considérable on donne des dimen-

rencontre d'une faille ou d'un crain (dérangement dans la couche), on embranche des galeries transversales, à

peu près perpendiculaires à la première (au moins à leur origine), généralement inclinées vers celle-ci et que l'on prolonge également jusqu'à ce qu'un obstacle semblable, un nerf un peu puissant ou un dérangement, ait pris la place du charbon. Ces galeries secondaires sont percées à des distances très-variables les unes des

autres, sans qu'aucun plan serve de base à la déter-