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ET DES CÉVENNES OCCIDENTALES.

GÎTES MÉTALLIFÈRES DE LA LOZÈRE

forment la base, sur laquelle sont appuyées les couches Forma [ion du lias.

du lias. Cet étage des formations secondaires est le mieux représenté dans la contrée métallifère. Il occupe toute la bordure ouest des terrains cristallins , et s'étend même à la hauteur de Mende, entre les montagnes de la Lozère et 1le la Margeride, le long du Lot et de

vient prendre les terres calcaires, nécessaires à son traitement métalltirgique. On ne trouve aucun fossile dans ces couches. Nous rapportons ces grès au lias, en remarquant que quand ils existent sous les dolomies, il n'y a pas de différence de stratification observable; il y a au con-

l'Altier.

Dans ces régions, on peut distinguer les trois sousgroupes suivants t° Grès et calcaires dolomitiques de la base :

i;

2° Calcaire à gryphées arquées ; 3° Marnes supraliassiques. t.° Grès.

A la base du lias, on trouve assez souvent deux ou trois couches de grès qui disparaissent aussi, en un trèsgrand nombre de points, et les dolomies reposent alors directement sur les terrains cristallins. Ces grès, àgrains moyens, feldspathiques et micacés, forment une épaisseur de 5 à 4 mètres environ. Le plus souvent blancs, comme dans les environs de Saint-Étienne-du-Valdon-

nez, ils sont d'autre fois bariolés de rouge et de vert, comme au nord de Mende. Ils deviennent, aux environs de Bagnols-les-Bains , assez durs et compactes, pour fournir des meules de bonne qualité. Dans leur partie supérieure, ils sont associés à des calcaires marneux et siliceux, mais sur une très-faible épaisseur. Cet ensemble, qu'on observe à Allen, Chastel-Noutel, entre les Bondons et Saint-Étienne-du-Vaidonnez, en général donc partout où le lias repose directement

sur le granite; apparaît au contraire très-rarement, quand la roche sous-jacente est du schiste; ou bien, si

ce cas se présente, comme au nord de Mende, c'est toujours aux approches du granite.

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Ce sont des grès de même nature qu'on trouve en assises horizontales, à des hauteurs considérables, sur les plateaux granitiques des environs du Pont-de-Montvert et de Villefort; mais là, ils ne sont recouverts d'aucune autre formation. C'est sur l'un de ces lambeaux de grès avec calcaires marneux, situé entre Pont-deMontvert et La Tour, au-dessus du granite, que Vialas

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traire passage de l'un à l'autre de ces étages par les couches siliceuses qui les terminent l'un et l'autre, à leur jonction. Enfin, il nous paraît très-possible que le dépôt du lias ait commencé par quelques couches de grès. immédiatement au-dessus du granite; tandis qu'en général, sur les schistes, il ait commencé par des calcaires.

D'un autre côté, on comprend qu'on puisse les rapporter au tryas , à cause de la ressemblance minéralogique des roches, et aussi parce qu'ils manifestent une. certaine indépendance d'allure, en recouvrant seuls ces immenses plateaux dont nous parlons plus haut. Sur notre carte, nous les avons considérés comme grès infraliassiques. Dans la plupart des points, le lias commence par une série d'assises ordinairement dolomitiques. Elles sont d'une puissance variable de om,50 à itm. Jaspées et chargées de grains quartzeux vers la base, elles n'en renferment plus dans leur partie supérieure. La roche la plus fréquente dans ces couches est une dolomie terne et grenue, mais à grains fins ; puis viennent des

e Calcaires

dolomitiques.