Annales des Mines (1854, série 5, volume 6)
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ET DES CÉVENNES OCCIDENTALES.
Pour le moment, nous remarquerons que le système d'affleurements que nous venons d'étudier à Ribevénès , se prolonge vers l'ouest, à travers les assises du lias qui recouvrent les schistes à partir du bois de Roque dols. La direction semble alors s'infléchir davantage vers le N.-O., en même temps que la roche de remplissage varie, comme la roche d'encaissement. Les affleurements sont alors moins puissants et moins régu-
filons de granite pegmatite, qui traversent là les schistes en bandes puissantes. Le premier des filons de galène, le plus visible, forme l'éponte du mur de l'une de ces
liers; à l'exception de deux crêtes N.-0. observées à l'ouest du hameau de Pradines , on ne voit dans ce quartier que des veinules N.-O. de quartz cristallin avec sulfate de baryte, courant à travers les assises du lias. Ces couches elles-mêmes l'enferment souvent des nids de sulfate de baryte tabulaire. Les deux crêtes principales sont dirigées et composées comme ces veinules ;
elles coupent la route de Megrueis à Saint-JeanduBruel. Il y a là des traces d'anciens travaux ; il y a deux galeries de traverse et d'allongement qui n'ont pas dû donner grands résultats, si on en juge par leur peu de développement. D'ailleurs, les affleurements eux-mêmes ne marquent guère que quelques altéra-
Filons
de Ferussae.
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GÎTES MÉTALLIFÈRES DE LA LOZÈRE
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tions cuivreuses. Quant aux travaux d'exploration entrepris en 1852 et en 1855 à Ribevénès , sur un point qui paraissait avoir été fouillé anciennement, ils ont mis à nu de belles et nombreuses veines de galène argentifère avec cristaux de carbonate de plomb. Il était cependant impossible avec les résultats obtenus, au moins en 1853, de bien établir l'allure des veines minérales. A cinq minutes de Férussac , en suivant le Bétuzon vers le Villaret , ce ruisseau est coupé par le ravin de
Valborgne. C'est à mi-côte, le long de ce ravin, que sont les filons dits de Férussac. Nous y avons vu deux affleurements avec galène argentifère, au contact de
bandes granitiques. Sur la portion de l'affleurement qui est à l'ouest du ravin', en montant, le filon de granite a 4 ou 5 mètres de puissance; dirigé de l'est à l'ouest, il plonge vers le nord; son mur est formé sur om4o d'épaisseur d'une zone de quartz bipyramidé à pointements opposés. Ce n'est que dans la partie est, que le quartz, se continuant très-régulièrement au mur du granite, renferme de la galène argentifère, le
long d'un petit filet très-mince. C'est sur ce point qu'on a ouvert une galerie d'exploration ; on l'a aban-
donnée au bout de 2 ou 5 mètres, qui n'ont donné qu'un peu de galène avec mouches de cuivre pyriteux. Sur le flanc de la montagne, ce filon se poursuit à l'est, vers le chemin des Calcadis , mais toujours stérile.
Au sommet du ravin de Valborgue est le second affleurement ; sa direction est difficile à assigner, car
il n'est représenté que par quelques masses quaazeuses paraissant orientées sur le N.-0. , et qui se poursuivent
jusqu'à la rencontre du premier. Toutes ces nasses, qui sans doute appartiennent à quelque crête, sont stériles. Pourtant, on trouve encore ici une ancienne galerie de traverse, qui date de la fin du siècle dernier,
et qui devait aboutir au filon ; elle est aujourd'hui obstruée, mais il serait intéressant de la réouvrir, car elle semble avoir été très-soignée ; peut-être a-t-elle desservi des explorations avantageuses. Les schistes sont sillonnés, dans cette région, de gros Envions de Félussae et du filons de quartz sauvage, quelquefois carié ou ocreux ; Villaret. mais partout ils semblent stériles. Leur direction se rapproche quelquefois de celle des filons métallifères. Filon Un peu au N. du hameau de Marquairès , sur la rive du Marquairés.