Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1854, série 5, volume 6)

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de la descente du Tarn.

GÎTES MÉTALLIFÈRES DE LA LOZÈRE

Enfin, nous voici au coude N. -E., formé par le Tarn au S -E. de Cocurès , point désigné jusqu'ici sous le nom de la descente du Tarn. Le long de cette ligne, le mamelon de Cocurès est coupé presque à pic ; c'est sur cette coupure que s'aperçoivent les divers affleurements dits de la descente du Tarn, au nombre de quatre ou cinq.

Trois d'entre eux , qui paraissent de beaucoup les plus importants, sont parallèles ou au moins se coupent sous de très-petits angles. Le premier, le seul exploré, est dirigé très-sensiblement E.-0., un peu N.- 0. Composé de schistes brisés, de quartz cristallin et de veines de baryte sulfatée, il présente une puissance de om, 5o à 6o cent. environ, marque de la galène et de la pyrite à la surface ; il court dans les schistes vers PO., oti-t on le perd rapidement ; il se perd également à l'E. au milieu de la pointe de granite pegmatite, qui s'avance le long du Tarn, vers les vallats de Vallongue et Roussouneinc. Dans l'exploration qu'on a faite, on a reconnu un filon assez puissant plongeant vers le N., mais presque vertical, et donnant déjà de belle galène argentifère. A gauche et à droite de ce premier affleurement, sont les deux autres. A gauche, en regardant la montagne, on trouve en effet une veine barytique de om,2 o à 25 au

plus, dirigée à peu près exactement de l'E. à l'O., plongeant vers le N., encaissée dans les schistes et marquant à peine quelques mouches de galène. I

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ET DES CÉVENNES OCCIDENTALES

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en s'infléchissant un peu. D'ailleurs , ce troisième affleurement de la descente paraît ne consister qu'en un filet de pegmatite de om)3o d'épaisseur avec quartz et schistes d'accompagnement ; on y trouve quelques mouches de galène assez rares. Nous avons cherché en vain, les prolongements de ces trois affleurements vers VO. et vers l'E. Cependant on nous a dit les avoir reconnus dans cette dernière région, c'est-à-dire sur la rive gauche du Tarn, mais avant les crues d'eau qui précédèrent notre visite. Très-près de ce groupe à l'O. sont deux fentes assez profondes, dirigées presque N.-S., que l' on suppose être les vides provenant de l'exploitation à ciel ouvert de deux filons, qui affleuraient là. Mais, malgré l'apparence de déblais que présentent les schistes qui y sont accumulés, malgré la régularité de ces excavations, nous ne pouvons croire à l'existence de filons de plomb argentifère, car l'examen le plus attentif ne nous a donné ni roches de filons, ni minerai, ni traces d'affleurements dans les eaux du Tarn, au-dessous desquelles, on n'aurait certes pas exploité. D'ailleurs, il serait facile de s'en assurer par des fouilles superficielles. Filons Le long du coude formé à la descente, par la rivière du de Roussonneinc de la Tarn, et sur toute la longueur du ruisseau de Vallongue, riveetgauche. comprise entre le Tarn et le ravin de Roussouneinc , s'étend une pointe de granite passant souvent à la peg-

matite et qui paraît .avoir profondément modifié les schistes, en même temps qu'elle a produit au milieu

le troisième affleurement le plus au N. des

d'eux de nombreuses fentes ou fissures. Les schistes sont

trois, est dirigé du. S.-E. au N-0., se poursuivant à f O. de manière à aller passer sous Cocures ; il se relierait par conséquent avec les affleurements des vallats de la Gule et des Peupliers. Les deux autres iraient rejoindre ceux-ci par les bords du Tarn et par les Agudes, mais

là souvent gnessiques ou stéatiteux , ou bien encore durcis et comme jaspés. Queles filons que nous allons

Enfin

étudier soient contemporains de ces roches éruptives ou d'un âge différent, il faut s'attendre à les voir s'épandre sous plusieurs directions et ne pas s'étonner de voir des