Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1854, série 5, volume 6)

GÎTES MÉTALLIFÈRES DE LA LOZÈRE 450 rien trouvé en minerai à l'affleurement, ou nous n'avons

vu que du sulfate de baryte. A cinq minutes dé Mirales, sont deux ou trois affleure-

ments N.-0.-S.-E., au milieu d'un granite schistoïde à gros grains, pas bien foin de la limite du granite et des schistes. Le plus puissant et le mieux marqué offre une veine de galène de orn,o5 à on', 10 de puissance, avec quartz et gneiss. Il est très-difficile de juger de l'allure du filon peu distinct de la roche encaissante. Les autres affleurements ne paraissent pas riches en galène ; ce sont plutôt des veinules de quartz avec schistes et pyrites paraissant arsenicales. Tous ces affleurements sont coupés par la route de Florac à Pont-de-Nonlvert et se pro-

ET DES CÉVENNES OCCIDENTALES.

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Dans les ramifications les plus élevées du ravin de la Tuile vers le S., on retrouve très-près de la limite des schistes et du granite trois ou quatre affleurements, qui rappellent ceux de Roussouneine et de la descente, par leur direction et leur composition. On nous y annonçait d'anciennes fouilles, mais elles ont dû être depuis longtemps obstruées et comblées par les crues qui inondent souvent ces ravins. Enfin, à l'E. de Ranzpon, on nous dit avoir rencontré quelques indices d'affleurements de même nature, aux environs de Grisac ; nous ne les avons pas vus.

Nous bornant à ce qui précède, nous nous résume-

longent au S.-E. de l'autre côté du ravin. Si de 3Iirales nous gagnons, par le Vernède, Rampon et le ravin de Rampouneine, nous allons nous retrouver

rons sur la disposition générale de tous ces gîtes. Malgré les nombreuses ramifications qui, à la surface, compliquent cet ensemble, il est impossible de ne pas recon-

vraisemblablement sur le prolongement de la b ande E. -O.

naître que les affleurements les mieux caractérisés se dirigent en moyenne sur l'E.-0., un peu N.-O., et que

étudiée plus haut aux environs de Bedouès et de Cocurès , mais nous sortons de la concession de ce nom. Les vallats de la Tuile et du Rampouneine sont à la limite du granite et des schistes micacés. Ceux-ci s'étendent à l'E. vers Nirales , Bédouès, Cocurès et Florac, et le

granite se poursuit à l'E. vers Grisac Ruas, Runes, Fraissinet et le. Pont-de-Nonve rt. Le long du vallat de la Tuile, nous trouvons, à la limite précise de ces deux roches, un énorme filon quartzo-barytique avec galène bleue à grandes facettes cristallisées ;l'affleurement est dirigé exactement du N.-0. au S.-E. Chargé d'oxyde de

fer à la surface, il marque aussi de la pyrite en quelques points. Aucune exploration n'a été faite sur ce gisement, à part quelques fouilles exécutées par des paysans qui en vendaient le produit comme alquifoux. La puissance de ce filon atteint souvent 2 à 5 mètres, et il paraît plonger à l'E.

tous, en s'infléchissant plus ou moins à droite et à

gauche de cette ligne, se rattachent à un seul et même système de fractures nettement tracé du quartier

de Rampon et Grisac à celui de la Baume. Si nous trouvons ce faisceau interrompu ou dérangé en quelques points, cela tient aux irrégularités mêmes de la ligne de séparation du granite et des. schistes, aux pointes de granite qui partent des massifs primordiaux,

transversalement à la direction précédente, résultats inévitables de la superposition des accidents géologiques, qui ont successivement modifié le relief de cette contrée. Nous allons voir bientôt que cette bande de filons de plomb argentifère peut bien n'être que le prolongement d'un ensemble de filons de même nature, qu'on connaît Via las sous le nom de filons du N. et du S.