Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1854, série 5, volume 6)

Filon de Bosviel.

GÎTES MÉTALLIFÈRES DE LA nozim 458 les gîtes en filons. Le filon qui suit en offre de pareils, à

459 devraient être faits à la surface pour dénuder les affleu-

sa rencontre avec les précédents. Le filon du Bosviel, dans sa partie N.-N.-E., court à travers les schistes , sous forme d'une crête unique de

rements et mieux juger de l'allure de ces prolonge-

quartz ocreux et pyriteux. Cette régularité disparaît quand il s'approche du prolongement Est des Anciens et des Avesnes , non loin de la rencontre même de ceux-ci. Là, il paraît se diviser en deux branches de même nature et de mème direction (N.-N.-E.-S.-S,-0.).

Dans la partie S.-0. qui court jusqu'au filon du sud, ces deux branches sont très-rapprochées et sont visibles

sur beaucoup de points. La première est évidemment la continuation de la partie N.-N.-E. exploitée ,comme filon du Bosviel. Quant à la seconde, on ne voit pas sa jonction avec la précédente. Comme d'un autre côté, au delà des Avesnes et des Anciens (au nord) , au delà

même du Point O, on retrouve un affleurement de même nature dirigé à peu près N.-S., «il nous paraît plus piobable que ce dernier serait le prolongement de la seconde branche dont il vient d'être question, et qui

aurait été déviée par sa rencontre avec les Anciens et avec les Avesnes , aux environs du Point O. Les travaux intérieurs prouveront plus tard que cette hypothèse est assez vraisemblable. Le Bosviel, comme les Avesnes et les Anciens, plonge

en sens contraire de la montagne. Tous ont fourni une exploitation longue et avantageuse, comme nous le verrons par la suite. Au delà du Bosviel , les importants filons des AnProlongements des Avesnes etdes . Anciens au delà mens et des Avesnes semblent bien se prolonger, mais du Bosviel. d'une manière un peu indécise. Il y a non-seulement des traces d'affleurement, mais encore des indices d'anciennes fouilles. Cependant, avant d'entreprendre aucun travail important en profondeur, quelques essais

ET DES CÉVENNES OCCIDENTALES.

ments.

Tout ce que nous venons de dire de Vialas suffit actuellement comme étude de surface, et nous perMettra d'étudier facilement plus tard, les travaux intérieurs.et de mieux grouper tous ces filons. Nous reviendrons alors sur la disposition générale de ces gîtes. Pour le moment, ajoutons quelques mots sur quelques

filons qui semblent sortir de la zone comprise entre ceux du nord et du Sud; Situés près d'un col qui sépare les ravins de Sole-

Filons du Clot.

grols et de la Picadière, ils affleurent très-près du grand filon du sud, viennent rencontrer sous une trèsfaible inclinaison et sans le traverser. Tous ces caractères tendent à nous faire supposer que ce ne sont là que des ramifications comme on en voit tant le long des filons du nord et du. sud. Une dernière raison de penser ainsi, c'est que les travaux entrepris sur les filons du Clot l'ont été tout près de leur rencontre avec celui du. sud, et qu'ils paraissent assez riches en ce point. Peut- être aussi sont-ce des veines analogues à celles

des Avesnes et leur prolongement un peu dévié par leur rencontre avec le filon du sud. C'est un des points qu'il serait le plus intéressant d'explorer, à cause des nombreux indices minéraux qu'on y remarque. La bande des filons du nord et du sud se prolonge dPilvs des bords sans doute vers Fest , mais leS affleurements ne sont Chamborg'auerleet Peyreinale(Gard) pas toujours visibles entre Vialas et Chamborigaud. Pour retrouver quelques indices satisfaisants, il faut aller à l'est de ce dernier bourg, à peu près à mi-distance de Peyremale. Là nous trouvons des affleurements quartzobarytiques avec galène argentifère de même direction que les filons du nord et du sud. Au-