Annales des Mines (1854, série 5, volume 6)
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ET DES CÉVENNES OCCIDENTALES.
évidemment à un seul filon, se poursuivent donc sur une étendue de 6 à 8 kilomètres. Ils changent de com-
N.-0. de Ribevénès. C'est dans le prolongement S.-E. de cette bande que sont les gîtes de Campredon et de Campise, non loin de la limite des schistes et du granite porphyroïde de l'Aigoual. Quand du Brézé, au hameau de Campise, on monte
position et d'allure en passant d'un terrain dans un
Filon de Malboso.
autre ; c'est un fait déjà signalé plusieurs fois dans ce qui précède. Nous parlerons plus tard des fouilles qui ont déjà été faites sur ce gîte et des ressources que promet ce vaste ensemble. Au N.-N.-O. et à six ou huit minutes du hameau de
Malbosc, dans un ravin qui monte au N.-0. vers la route de Florac à Meyrueis, nous avons découvert un affleurement barytique N. 5o à 400 0. avec chapeau de fer très-épais. Il est dirigé comme le ravin dont il occupe le fond. La roche encaissante est là du grès ou du
calcaire siliceux (trias). La roche composante renferme surtout de la baryte, puis du quartz, du calcaire, des oxydes et pyrite de fer avec nombreuses altérations cuivreuses. La séparation du gîte et du terrain encaissant est confuse en ce point et il est difficile de juger de
la puissance ; mais un peu plus au N.-O., l'affleurement est plus régulier. Il coupe toute la formation du lias, et il va encore se perdre sous les calcaires de
Filons
de Campredon Campise.
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GÎTES MÉTALLIFÈRES DE LA LOZÈRE
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l'oolite inférieure, à l'ouest de la route et à dix minutes S.-S.-O. du Perjuret. Dans cette partie, mienx réglée, l'affleurement est encore composé de baryte, quartz, avec mouches cuivreuses. Nous n'avons pas suivi cet affleurement vers le S.-E., mais il est très-probable qu'il s'y prolonge comme celui de Gatuzières, auquel il ressemble tant, sauf la puissance. En décrivant les filons de galène argentifère, nous avons vu que le gîte de Ribevénès consiste en plusieurs
filons qui courent du S.-E. au N.-0. , se poursuivent surtout très-régulièrement vers le S.-E. , tandis qu'ils s'amincissent et se dispersent dans les calcaires au
vers le col de Grailles, on trouve à dix minutes au N.-E. de Campise, un ensemble de trois ou quatre crêtes
affleurant toutes au milieu des schistes sur une direction N.-0. à peu près. Toutes sont quartzeuses, de puissance difficile à fixer, à cause des ravinements que les eaux creusent dans leurs intervalles et des nombreuses pierres détachées qu'elles y ont accumulées. Excepté l'affleurement le plus au N.-E., placé au coin du seul
champ cultivé en cet endroit, aucune des crêtes ne Marque de minerai ; mais le premier, composé de quartz ocreux, carié ou cristallisé avec schistes empâ-
tés, présente au mur un banc divisé en deux veines avec beaucoup de carbonate et de pyrite de cuivre. On
y voit aussi une lentille de galène qui sur om,5o de long a 13'11,1 o d'épaisseur. La puissance totale de cette
branche peut atteindre 2 à 3 mètres et elle plonge légèrement vers le sud comme les filons de Ribevénès. Mais il n'est pas possible de séparer cette crête de ses voisines ; il ne faut évidemment voir encore là qu'un seul filon dont l'affleurement ne subsiste que par ses parties quartzeuses, seules capables de résister aux influences atmosphériques. D'un autre côté, si dans la direction de ces affleurements au , on arrive sur le sommet de la montagne qui sépare les vallats de Campise et de Campreclon, on voit très-bien l'ensemble
des crêtes quartzeuses précédentes se poursuivre de Campise à Ribevénès 'sur la direction moyenne 0.-N.-0., en passant au nord du hameau de Porcairès. Cet ensemble comprend donc certainement les gîtes de