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GÎTES MÉTALLIFÈRES DE LA LOZÈRE

quelquefois dans les calcaires ; leur puissance s'accroît surtout par les nombreuses ramifications qu'ils y forment. Dans les ravins qui descendent des Bondons vers le Crouzet , de Monleil vers Malhosc , de Malaval vers Chadenet, le granite quelquefois séparé du lias par des

langues de schistes, est coupé , toujours sur la direction moyenne du S.-E. au N.-0. par des veines en tout semblables à celles de Colobrières. Le ravin de Malaval

surtout nous en présente deux ou trois très-importantes, qui ont été exploitées avec grand avantage dans le granite et dans les calcaires. Plus loin vers le N.-0., c'est-à-dire à Nozières, aux ' Combeltes, nous n'avons pas trouvé de veines pareilles

au milieu du granite ; l'alquifoux n'apparaît sur ces points que disséminé dans les calcaires.

Enfin dans le ravin de Monlmirat , près de la route de Florac à Mende, les veines réapparaissent dans le granite et dans les calcaires dolomitiques superposés. Examinons maintenant les amas que l'alquifoux forme

dans le lias, aux environs des Bondons. Leur liaison avec les veines ou filons indiqués tout à l'heure, s'y trouve démontrée à chaque pas. D'abord les calcaires dolomitiques sont sillonnés de veines bary tiques souvent tachetées de carbonate de cuivre et toutes orientées sur le N.-O. Les apparences extérieures de ces calcaires rappellent en un mot ce que nous avons observé aux environs de Gatuzières. De toutes ces veines quelques-unes seulement tiennent assez d'alquifoux à la surface pour être exploitables. Quand on pénètre dans les nombreuses galeries souterraines, ouvertes par les paysans sur ces gîtes d'alquifoux , on se perd au milieu des nombreuses veines mi-

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ET DES CÉVENNES OCCIDENTALES.

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nérales que ces travaux ont recoupées ou poursuivies. Sur une très-grande épaisseur et à plusieurs niveaux, les couches dolomitiques du lias sont pénétrées d' alquifoux en filets soit verticaux, soit horizontaux, ou encore obliques et reliant les fissures verticales qui se voient à la surface. L'alquifoux y est noyé au milieu du sulfate de baryte. Le minerai est quelquefois concentré dans de vastes poches, mais le plus souvent tellement disséminé, qu'on a dû en plusieurs points enlever des couches entières du lias. Comme preuve de la relation de ces amas avec les filons dont nous avons parlé, nous dirons encore que malgré l'apparente irrégularité de ces gisements, on remarque cependant que le minerai se concentre assez souvent suivant certaines directions qui paraissent faire le prolongement des filons dans le lias. Ainsi, sans prétendre faire un dénombrement complet des vein es"minéraies , l'examen de la surface et des travaux intérieurs nous permet de citer comme particulièrement riches les lignes suivantes 1° Une première bande, laplus méridionale, partirait des hameaux de Crouzet et du Cros et montant de là au N.-0., réapparaîtrait au S. des hameaux de Montell et de Malaval. 20 Une autre, qui de Lozerette, passe aux Bondons, auprès de Malaval et se continue vers les Combeltes, Nozières et Monlmirat. 5° Une dernière bande se mOntrerait entre Champferriau et Colobrières ; traversant le ravin de Combesourdes et au N.-N.-E. de Saint-Martin-des-Bondons, elle se prolongerait jusqu'au N. des Combeites et de Montmirat. Nous diviserons ces gîtes d'Alquifoux en deux dis- Pentete nord de la montagne d e a tricts : Lozere. I